Cathédrale Saint-Etienne, Eglise de La Dalbade
> 19 octobre & 20 octobre
Une clôture en fanfare !
Festival Toulouse les Orgues
Voilà une drôle d’idée de baptiser un concert de clôture: Un office funèbre au temps de Bach, alors que le Cantor n’a jamais écrit un seul Requiem, pas plus que son prédécesseur Schütz, lui aussi au programme. Il aurait simplement suffit d’annoncer Cantates et Motets des deux Maîtres pour réaliser ce programme magistral.
Peu en place au début, l’Ensemble Ludus Modalis de Bruno Boterf et l’Académie Sainte-Cécile nous livrent des interprétations qui manquent un peu de maîtrise. Puis arrivent les premières pages de Shütz, admirables de beauté, de grandeur, de distinction. Nos interprètes trouvent là un terrain d’élection remarquable, les voix se mêlent, s’opposent, créent des vagues musicales magnifiques: du grand art.
Il en sera de même dans la Cantate Christ lag in Todesbanden de Bach, donnée avec emphase et grandeur. Notons le magnifique solo de Jean-Claude Sarragosse, d’une excellente facture.
Le lendemain, changement d’atmosphère, après les rigueurs luthériennes, place aux fastes romantiques, avec une transcription pour orgue de La Symphonie Fantastique d’Hector Berlioz par Yves Rechsteiner, futur directeur musical de T. L. O. Transcrire une telle partition monumentale comme aux temps de Liszt peut paraître un tantinet anachronique. Mais le résultat est plutôt réussi. Réussite pour le Bal et la Marche au supplice, seul vrai regret dans le Songe d’une Nuit de Sabbat, la sonorisation ratée des cloches.
Mais l’ensemble dépasse l’anecdote pour réaliser un évènement et terminer cette dix-huitième édition en fanfare.
Marc Laborde
Peu en place au début, l’Ensemble Ludus Modalis de Bruno Boterf et l’Académie Sainte-Cécile nous livrent des interprétations qui manquent un peu de maîtrise. Puis arrivent les premières pages de Shütz, admirables de beauté, de grandeur, de distinction. Nos interprètes trouvent là un terrain d’élection remarquable, les voix se mêlent, s’opposent, créent des vagues musicales magnifiques: du grand art.
Il en sera de même dans la Cantate Christ lag in Todesbanden de Bach, donnée avec emphase et grandeur. Notons le magnifique solo de Jean-Claude Sarragosse, d’une excellente facture.
Le lendemain, changement d’atmosphère, après les rigueurs luthériennes, place aux fastes romantiques, avec une transcription pour orgue de La Symphonie Fantastique d’Hector Berlioz par Yves Rechsteiner, futur directeur musical de T. L. O. Transcrire une telle partition monumentale comme aux temps de Liszt peut paraître un tantinet anachronique. Mais le résultat est plutôt réussi. Réussite pour le Bal et la Marche au supplice, seul vrai regret dans le Songe d’une Nuit de Sabbat, la sonorisation ratée des cloches.
Mais l’ensemble dépasse l’anecdote pour réaliser un évènement et terminer cette dix-huitième édition en fanfare.
Marc Laborde
Publié le 22/10/2013 à 08:52, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.