Orchester Nord, Martin Wahlberg
Mozart : Die Zauberflöte
Album de 3 CD Aparté
Ce nouvel enregistrement de La flûte enchantée se propose de nous faire découvrir une version la plus proche possible de celle de la création avec notamment la totalité des dialogues. Si l’idée est à priori intéressante, le résultat peut décevoir. Ces dialogues sont au disque de longs tunnels qui nuisent au dynamisme de l’interprétation.
L’orchestre sous la direction inspirée de Martin Wahlberg s’impose par une lecture très théâtralisée notamment dans l’ouverture dont la vision puissante impressionne. L’interprétation de la partie d’orchestre est d’une belle clarté.
La distribution est malheureusement inégale et dominée par le trio masculin. Manuel Walser est un Papageno convaincant, tout comme le Sarastro de Bastian Kohl. Le juvénile Tamino d’Angelo Pollak est d’une parfaite élégance vocale. Le trio féminin est lui en net retrait, malgré la Reine de la Nuit de Pauline Texier qui domine ce rôle écrasant. La Papagena de Solveig Bergersen arrive à convaincre, ce qui n’est pas le cas de Ruth Williams en Pamina dont les aigus tirés manquent de distinction.
Un enregistrement dont l’intérêt “historique” est indéniable, mais qui manque de cohésion.
Luxueuse présentation.
Marc Laborde
Ce nouvel enregistrement de La flûte enchantée se propose de nous faire découvrir une version la plus proche possible de celle de la création avec notamment la totalité des dialogues. Si l’idée est à priori intéressante, le résultat peut décevoir. Ces dialogues sont au disque de longs tunnels qui nuisent au dynamisme de l’interprétation.
L’orchestre sous la direction inspirée de Martin Wahlberg s’impose par une lecture très théâtralisée notamment dans l’ouverture dont la vision puissante impressionne. L’interprétation de la partie d’orchestre est d’une belle clarté.
La distribution est malheureusement inégale et dominée par le trio masculin. Manuel Walser est un Papageno convaincant, tout comme le Sarastro de Bastian Kohl. Le juvénile Tamino d’Angelo Pollak est d’une parfaite élégance vocale. Le trio féminin est lui en net retrait, malgré la Reine de la Nuit de Pauline Texier qui domine ce rôle écrasant. La Papagena de Solveig Bergersen arrive à convaincre, ce qui n’est pas le cas de Ruth Williams en Pamina dont les aigus tirés manquent de distinction.
Un enregistrement dont l’intérêt “historique” est indéniable, mais qui manque de cohésion.
Luxueuse présentation.
Marc Laborde
Publié le 27/05/2025 à 10:14.
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