Halle aux Grains
> 25 avril
Éloge des douleurs
Orchestre National du Capitole de Toulouse

Photographie par Hans Morren
Claveciniste, organiste et chef d’orchestre, Ton Koopman, pape de la musique baroque, reste un des chefs invités les plus prestigieux des grands orchestres mondiaux.
Dans la symphonie n°36 dite «Linz» K. 425 de Wolfgang Amadeus Mozart, il s’ingénie à souligner l’ambivalence entre le classicisme «haydénien» et le clair-obscur pré-romantique qui imprègnent la partition. L’Orchestre National du Capitole de Toulouse, appliqué et attentif, magnifie cette vision qui hésite sans cesse entre tragique et gaité.
Le Stabat Mater de Jean-Baptiste Pergolèse composé pour deux voix solistes, soprano et alto ( ou mezzo-soprano comme ce soir), chœur et orchestre à cordes, véritable cantate sacrée, alternant arias et duos, trouve ce soir, malgré son côté funèbre, une fraîcheur particulière due aux voix du chœur d’enfants de la Maîtrise de Toulouse et à la direction exaltée de Ton Koopman. Les deux solistes, aux voix opératiques assumées, ne déméritent pas et les cordes de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse maintiennent une intensité dramatique favorisant l’interprétation aussi lyrique qu’intériorisée voulue par Ton Koopman: un chant plus qu’un prière.
Jean-Félix Marquette
Dans la symphonie n°36 dite «Linz» K. 425 de Wolfgang Amadeus Mozart, il s’ingénie à souligner l’ambivalence entre le classicisme «haydénien» et le clair-obscur pré-romantique qui imprègnent la partition. L’Orchestre National du Capitole de Toulouse, appliqué et attentif, magnifie cette vision qui hésite sans cesse entre tragique et gaité.
Le Stabat Mater de Jean-Baptiste Pergolèse composé pour deux voix solistes, soprano et alto ( ou mezzo-soprano comme ce soir), chœur et orchestre à cordes, véritable cantate sacrée, alternant arias et duos, trouve ce soir, malgré son côté funèbre, une fraîcheur particulière due aux voix du chœur d’enfants de la Maîtrise de Toulouse et à la direction exaltée de Ton Koopman. Les deux solistes, aux voix opératiques assumées, ne déméritent pas et les cordes de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse maintiennent une intensité dramatique favorisant l’interprétation aussi lyrique qu’intériorisée voulue par Ton Koopman: un chant plus qu’un prière.
Jean-Félix Marquette
Publié le 12/05/2025 à 17:06.