Opera Grand Avignon
> Dimanche 13 avril
Récital d'Alexandre Tharaud

Photographie par Marco Borggreve
Un magnifique piano Steinway palissandre datant de 1894 orne la scène de l’opéra d’Avignon. Entièrement restauré (jusqu’aux touches) et propriété d’un Monsieur d’Annecy, il espère Alexandre Tharaud.
Le pianiste nous propose un récital en deux temps: une première partie consacrée à Bach avec des œuvres transcrites pour piano par lui-même à l’exception de la Suite BWV 818a (consulter la récente discographie). La deuxième partie de programme affiche "Miroirs" de Maurice Ravel (hommage au 150e anniversaire de sa naissance) et enfin une réduction pour piano de l’Apprenti sorcier de Paul Dukas.
Les pages s’enchaînent dans la première partie sans applaudissements: le public reste suspendu aux notes de l’interprète très concentré et livrant le meilleur de lui-même.
Le chef-d’œuvre "Miroirs" nous transporte avec délice dans l’univers ravélien avec une mention spéciale pour L’alborada del gracioso, très hispanisante, interprétée avec force vivacité.
L’adaptation du poème symphonique de Paul Dukas s’avère magistrale et stupéfiante à la fois. Arpèges diaboliques, déplacements périlleux, glissando en mouvement contraire, fulgurance des traits, amplitude des nuances: autant de prouesses techniques qui restent au service du texte.
De remarquables arrangements de chansons d’Edith Piaf "Hymne à l’amour", "padam, padam" et une chanson de Marcel Mouloudji achèvent ce récital riche et original. Alexandre Tharaud, comme libéré et plus démonstratif, a conquis ce dimanche le public avignonnais.
Anne Grafteaux-Géli
Le pianiste nous propose un récital en deux temps: une première partie consacrée à Bach avec des œuvres transcrites pour piano par lui-même à l’exception de la Suite BWV 818a (consulter la récente discographie). La deuxième partie de programme affiche "Miroirs" de Maurice Ravel (hommage au 150e anniversaire de sa naissance) et enfin une réduction pour piano de l’Apprenti sorcier de Paul Dukas.
Les pages s’enchaînent dans la première partie sans applaudissements: le public reste suspendu aux notes de l’interprète très concentré et livrant le meilleur de lui-même.
Le chef-d’œuvre "Miroirs" nous transporte avec délice dans l’univers ravélien avec une mention spéciale pour L’alborada del gracioso, très hispanisante, interprétée avec force vivacité.
L’adaptation du poème symphonique de Paul Dukas s’avère magistrale et stupéfiante à la fois. Arpèges diaboliques, déplacements périlleux, glissando en mouvement contraire, fulgurance des traits, amplitude des nuances: autant de prouesses techniques qui restent au service du texte.
De remarquables arrangements de chansons d’Edith Piaf "Hymne à l’amour", "padam, padam" et une chanson de Marcel Mouloudji achèvent ce récital riche et original. Alexandre Tharaud, comme libéré et plus démonstratif, a conquis ce dimanche le public avignonnais.
Anne Grafteaux-Géli
Publié le 29/04/2025 à 16:06, mis à jour le 29/04/2025 à 16:12.