Thomas Moreau
Les beaux soirs alanguis

CD Belarri
Dans la grande tradition de la mélodie française, magnifiée par Fauré, Debussy et Ravel, Thomas Moreau a composé un ensemble de 19 pièces pour diverses voix solistes et piano. Les poèmes choisis sont d’un grand éclectisme. On trouve ainsi des textes de Musset, Verlaine, Appolinaire, Aragon mais aussi d’autres moins connus comme Benjamin Péret ou Henry Jean-Marie Levet.
Chacune de ces mélodies nous fait entendre tour à tour, ou parfois à 2, les voix de deux chanteuses et deux chanteurs. Très présentes grâce à une prise de son bien équilibrée, nous profitons de chacune d’elle. Notons en particulier la personnalité de la voix de basse de Jesus Maria Garcia Aréjula dont les registres les plus graves sont bien mis en valeur. Une mention particulière également pour Célian d’Auvigny, baryton, dont la diction parfaite permet une parfaite compréhension des poèmes.
Dès le premier numéro, Les beaux soirs alanguis, nous entrons dans l’univers musical de Thomas Moreau. S’inscrivant totalement dans une écriture tonale et sans surprise du point de vue du langage musical, il développe un talent remarquable de mélodiste. Cela permet aux voix de s’épanouir pleinement dans de belles courbes expressives.
Une place majeure est donnée au piano. Loin d’être un simple faire-valoir des voix, il est un soliste lui aussi à part entière. Damaris Alsunard, pianiste, tient ce rôle avec talent.
L’humour est également très présent dans ce programme. Les poèmes les plus raffinés cotoient certains textes truculents qui frisent parfois même la grivoiserie. C’est aussi cela qui donne toute sa vitalité à cet enregistrement.
C’est donc un voyage à la fois intimiste, léger, cocasse que nous vivons durant 1 heure et 20 minutes. On en ressort le sourire aux lèvres et le cœur léger!
Pierre-Jean Schoen
Dans la grande tradition de la mélodie française, magnifiée par Fauré, Debussy et Ravel, Thomas Moreau a composé un ensemble de 19 pièces pour diverses voix solistes et piano. Les poèmes choisis sont d’un grand éclectisme. On trouve ainsi des textes de Musset, Verlaine, Appolinaire, Aragon mais aussi d’autres moins connus comme Benjamin Péret ou Henry Jean-Marie Levet.
Chacune de ces mélodies nous fait entendre tour à tour, ou parfois à 2, les voix de deux chanteuses et deux chanteurs. Très présentes grâce à une prise de son bien équilibrée, nous profitons de chacune d’elle. Notons en particulier la personnalité de la voix de basse de Jesus Maria Garcia Aréjula dont les registres les plus graves sont bien mis en valeur. Une mention particulière également pour Célian d’Auvigny, baryton, dont la diction parfaite permet une parfaite compréhension des poèmes.
Dès le premier numéro, Les beaux soirs alanguis, nous entrons dans l’univers musical de Thomas Moreau. S’inscrivant totalement dans une écriture tonale et sans surprise du point de vue du langage musical, il développe un talent remarquable de mélodiste. Cela permet aux voix de s’épanouir pleinement dans de belles courbes expressives.
Une place majeure est donnée au piano. Loin d’être un simple faire-valoir des voix, il est un soliste lui aussi à part entière. Damaris Alsunard, pianiste, tient ce rôle avec talent.
L’humour est également très présent dans ce programme. Les poèmes les plus raffinés cotoient certains textes truculents qui frisent parfois même la grivoiserie. C’est aussi cela qui donne toute sa vitalité à cet enregistrement.
C’est donc un voyage à la fois intimiste, léger, cocasse que nous vivons durant 1 heure et 20 minutes. On en ressort le sourire aux lèvres et le cœur léger!
Pierre-Jean Schoen
Publié le 11/03/2025 à 23:27, mis à jour le 11/03/2025 à 23:29.