Opéra de Paris-Bastille
> 28 février
La Walkyrie
Richard Wagner
Deuxième opus de L’Anneau du Nibelung, cette Walkyrie nous a impressionnés par sa distribution éblouissante et la direction superlative de Philippe Jordan.
Dans cette deuxième partie, Günter Krämer n’arrive pas à retrouver l’émotion de L’Or du Rhin, même si le début du second acte est très réussi avec l’arrivée impériale de Fricka à l’arrière du monde Germania qui va bientôt s’effondrer.
Ce sont surtout les protagonistes qui contribuent au succès de ces représentations magiques. Martina Sérafin est une Sieglinde de très grande classe à la voix incandescente. A ses côtés Stuart Skelton est un Siegmund tout aussi magnifique. Quant au Hunding de Günther Grossböck, il est vénéneux à souhait. Egils Silins est un Wotan qui ne manque pas d’émotion, notamment dans un troisième acte qui lui est quasi dédié, alors que Sophie Koch, royale Fricka, nous subjugue par sa présence tant scénique que vocale. Seule, et c’est dommage, la Brünnhilde d’Alwyn Mellor est un peu en retrait.
Philippe Jordan réalise un travail exemplaire et conduit les troupes de l’Opéra de Paris avec un rare brio, donnant toute sa cohérence à ce spectacle qui confine souvent au grandiose vocal.
Marc Laborde
Dans cette deuxième partie, Günter Krämer n’arrive pas à retrouver l’émotion de L’Or du Rhin, même si le début du second acte est très réussi avec l’arrivée impériale de Fricka à l’arrière du monde Germania qui va bientôt s’effondrer.
Ce sont surtout les protagonistes qui contribuent au succès de ces représentations magiques. Martina Sérafin est une Sieglinde de très grande classe à la voix incandescente. A ses côtés Stuart Skelton est un Siegmund tout aussi magnifique. Quant au Hunding de Günther Grossböck, il est vénéneux à souhait. Egils Silins est un Wotan qui ne manque pas d’émotion, notamment dans un troisième acte qui lui est quasi dédié, alors que Sophie Koch, royale Fricka, nous subjugue par sa présence tant scénique que vocale. Seule, et c’est dommage, la Brünnhilde d’Alwyn Mellor est un peu en retrait.
Philippe Jordan réalise un travail exemplaire et conduit les troupes de l’Opéra de Paris avec un rare brio, donnant toute sa cohérence à ce spectacle qui confine souvent au grandiose vocal.
Marc Laborde
Publié le 06/03/2013 à 10:19, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.