Cathédrale Saint-Etienne
> 17 octobre
Polychoralité
Festival Toulouse les orgues
Photo F. Passerini
Le concert de clôture de Toulouse les orgues était dédié à la musique chorale. Les Eléments sous la direction toujours aussi précise de Joël Suhubiette nous ont offert un concert rare et passionnant.
Rare car il nous a été donné d’entendre des pages peu connues comme ce Magnificat de Thomas Luis de Victoria tout à fait exceptionnel, somment incontestable de la première partie, ou encore cette partition à quatre chœurs de Josquin des Prés. Ce premier temps devait s’achever par une création du compositeur Alexandros Markéas, reprise en bis en fin de concert, placée sous le signe du mythe de Médée. Cette partition sauvage, aux accents terribles incarne bien ce mythe incandescent.
Plus «classique», la seconde partie débutait par deux pages grandioses de Mendelsshon qui nous invitent à penser que l’on aimerait entendre tout un concert de cette musique chorale qui était si chère au maître de Leipzig et qui y excellait. Dernière œuvre donnée, la Messe de Frank Martin s’impose par son écriture lumineuse quasi janséniste, d’une immense élégance.
Les Eléments et leur chef ont une fois encore fait preuve de leur excellence au service de cette musique qu’ils servent avec passion.
Marc Laborde
Rare car il nous a été donné d’entendre des pages peu connues comme ce Magnificat de Thomas Luis de Victoria tout à fait exceptionnel, somment incontestable de la première partie, ou encore cette partition à quatre chœurs de Josquin des Prés. Ce premier temps devait s’achever par une création du compositeur Alexandros Markéas, reprise en bis en fin de concert, placée sous le signe du mythe de Médée. Cette partition sauvage, aux accents terribles incarne bien ce mythe incandescent.
Plus «classique», la seconde partie débutait par deux pages grandioses de Mendelsshon qui nous invitent à penser que l’on aimerait entendre tout un concert de cette musique chorale qui était si chère au maître de Leipzig et qui y excellait. Dernière œuvre donnée, la Messe de Frank Martin s’impose par son écriture lumineuse quasi janséniste, d’une immense élégance.
Les Eléments et leur chef ont une fois encore fait preuve de leur excellence au service de cette musique qu’ils servent avec passion.
Marc Laborde
Publié le 19/10/2010 à 15:19, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.