Halle aux Grains
> 26 avril
Ballets enchanteurs et balais enchantés
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Floriane Tardy, clarinette
Pascal Rophé, direction
Martin Fröst, le grand clarinettiste suédois, devait se produire ce soir là à la Halle aux Grains, pour la création française de «Passages», le concerto pour son instrument du compositeur suisse Michael Jarrell. Il dut malheureusement annuler pour des raisons de santé, ce qui entraîna un changement de programme; la suite d’orchestre de L’Oiseau de feu d’Igor Stravinski remplaçant le dit concerto. La Rhapsodie pour clarinette et orchestre qu’il devait également interpréter, le fut par Floriane Tardy, clarinettiste solo de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse.
Cette dernière ne démérite pas dans cette courte pageau charme préservé même si l’orchestre semble un peu sur la réserve.
Trois œuvres d’Igor Stravinski structurent, par ailleurs, ce concert. Outre la suite de L’Oiseau de feu, déjà citée, le Scherzo fantastique qui ouvre le programme et Le Chant du Rossignol.
Pascal Rophé maîtrise ces partitions qu’il déploie avec un plaisir gourmand de couleurs fauves et de rythmes soutenus, négligeant, peut-être, sensualité et raffinement.
L’Apprenti sorcier, l’autre scherzo fantastique du programme, composé par Paul Dukas d’après la ballade homonyme de Gœthe, célébré dans le Fantasia de Walt Disney et immortalisé par le personnage de Mickey dépassé par la ronde de ses balais enchantés, rutile ce soir, brillant, léger et au mouvement inexorable. Ce qui efface presque la déception de l’annulation initiale.
Jean-Félix Marquette
Pascal Rophé, direction
Martin Fröst, le grand clarinettiste suédois, devait se produire ce soir là à la Halle aux Grains, pour la création française de «Passages», le concerto pour son instrument du compositeur suisse Michael Jarrell. Il dut malheureusement annuler pour des raisons de santé, ce qui entraîna un changement de programme; la suite d’orchestre de L’Oiseau de feu d’Igor Stravinski remplaçant le dit concerto. La Rhapsodie pour clarinette et orchestre qu’il devait également interpréter, le fut par Floriane Tardy, clarinettiste solo de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse.
Cette dernière ne démérite pas dans cette courte pageau charme préservé même si l’orchestre semble un peu sur la réserve.
Trois œuvres d’Igor Stravinski structurent, par ailleurs, ce concert. Outre la suite de L’Oiseau de feu, déjà citée, le Scherzo fantastique qui ouvre le programme et Le Chant du Rossignol.
Pascal Rophé maîtrise ces partitions qu’il déploie avec un plaisir gourmand de couleurs fauves et de rythmes soutenus, négligeant, peut-être, sensualité et raffinement.
L’Apprenti sorcier, l’autre scherzo fantastique du programme, composé par Paul Dukas d’après la ballade homonyme de Gœthe, célébré dans le Fantasia de Walt Disney et immortalisé par le personnage de Mickey dépassé par la ronde de ses balais enchantés, rutile ce soir, brillant, léger et au mouvement inexorable. Ce qui efface presque la déception de l’annulation initiale.
Jean-Félix Marquette
Publié le 06/05/2024 à 22:43.