Église Saint-Jérôme
> 12 décembre
Dialogues
Photographie par Monique Boutolleau
MÉLISME(S) direction Gildas Pungier; DULCI JUBILO, direction Christopher Gibert.
Le chœur Dulci Jubilo invitaient pour leur concert l’ensemble Mélisme(s) autour d’un programme mêlant un répertoire essentiellement allemand et deux créations contemporaines.
Un choix des pièces musicales savamment distillé entre des pages connues: le Geistliches Lied de Brahms, ou le Jesu Meine Freude de Bach (dont il est dommage de ne pas l’avoir donné dans son entier) faisant découvrir à l’auditeur des compositeurs contemporains qui manifestement manient l’écriture pour la voix avec brio. La pièce de Caroline Marçot nous plonge dans un univers sonore fait de clair obscur dans une écriture à la fois sophistiquée et touchante (dommage de ne pas avoir le texte traduit dans le programme) tandis que la pièce de Christopher Gibert nous immerge dans une esthétique différente, peut-être plus séductrice avec ses couleurs apaisantes, comparables à la musique d’Éric Withcare.
Les deux chœurs réunis pour ce concert ont des qualités d’homogénéité et distillent de belles couleurs, ils s’adaptent en fonction du répertoire de façon remarquable. Mention spéciale au pupitre d’alti dont bien des ensembles peuvent convoiter leur couleur. Nos chanteurs réagissent sans hésitations aux sollicitations des deux chefs de chœur. Il est d’ailleurs assez réjouissant d’entendre des différences notables à chaque changement de chefs, signe d’une intelligence musicale. Les textes allemands sont chantés avec une diction soignée (très beau Geistliches Lied de Brahms) et le Te Deum de Félix Mendelssohn clôt ce concert dans une énergie communicative.
Un très beau programme avec des pièces que l’on a plaisir à réentendre et des créations de grande qualité.
Michel Pertile
Le chœur Dulci Jubilo invitaient pour leur concert l’ensemble Mélisme(s) autour d’un programme mêlant un répertoire essentiellement allemand et deux créations contemporaines.
Un choix des pièces musicales savamment distillé entre des pages connues: le Geistliches Lied de Brahms, ou le Jesu Meine Freude de Bach (dont il est dommage de ne pas l’avoir donné dans son entier) faisant découvrir à l’auditeur des compositeurs contemporains qui manifestement manient l’écriture pour la voix avec brio. La pièce de Caroline Marçot nous plonge dans un univers sonore fait de clair obscur dans une écriture à la fois sophistiquée et touchante (dommage de ne pas avoir le texte traduit dans le programme) tandis que la pièce de Christopher Gibert nous immerge dans une esthétique différente, peut-être plus séductrice avec ses couleurs apaisantes, comparables à la musique d’Éric Withcare.
Les deux chœurs réunis pour ce concert ont des qualités d’homogénéité et distillent de belles couleurs, ils s’adaptent en fonction du répertoire de façon remarquable. Mention spéciale au pupitre d’alti dont bien des ensembles peuvent convoiter leur couleur. Nos chanteurs réagissent sans hésitations aux sollicitations des deux chefs de chœur. Il est d’ailleurs assez réjouissant d’entendre des différences notables à chaque changement de chefs, signe d’une intelligence musicale. Les textes allemands sont chantés avec une diction soignée (très beau Geistliches Lied de Brahms) et le Te Deum de Félix Mendelssohn clôt ce concert dans une énergie communicative.
Un très beau programme avec des pièces que l’on a plaisir à réentendre et des créations de grande qualité.
Michel Pertile
Publié le 19/12/2023 à 20:57, mis à jour le 19/12/2023 à 20:59.