Halle aux Grains
> 30 septembe
Automne viennois en ut majeur
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photographie par Felix Broede
Marek Janowski, direction
Marek Janowski, grand chef allemand d’origine polonaise, qui vient de fêter ses quatre-vingt-quatre printemps, possède dans son cœur et dans ses veines le grand répertoire austro-germanique.
La première symphonie de Ludwig van Beethoven s’expose avec une densité presque accablante mais ne se départit jamais d’un allant irrésistible. Les quatre mouvements sont un modèle d’équilibre et mettent particulièrement en valeur les bois de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse.
La neuvième symphonie de Franz Schubert, œuvre granitique s’il en faut, se révèle d’un calme olympien exempt de toute lourdeur mais dont les pulsations internes et la grandeur dramatique ne sont jamais effacées.
L’orchestre ici plus imposant ( les contre-basses ne sont plus quatre mais six), aux cors et aux bois encore superlatifs, creuse magnifiquement la sombre profondeur de cette page «divine».
Ainsi, ces deux chefs-d’œuvre à l’éclatante tonalité d’ut majeur, présentés ainsi dans ce rayonnant classicisme intemporel ne peut être que la meilleure ouverture d’une saison musicale prometteuse.
Jean-Félix Marquette
Marek Janowski, grand chef allemand d’origine polonaise, qui vient de fêter ses quatre-vingt-quatre printemps, possède dans son cœur et dans ses veines le grand répertoire austro-germanique.
La première symphonie de Ludwig van Beethoven s’expose avec une densité presque accablante mais ne se départit jamais d’un allant irrésistible. Les quatre mouvements sont un modèle d’équilibre et mettent particulièrement en valeur les bois de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse.
La neuvième symphonie de Franz Schubert, œuvre granitique s’il en faut, se révèle d’un calme olympien exempt de toute lourdeur mais dont les pulsations internes et la grandeur dramatique ne sont jamais effacées.
L’orchestre ici plus imposant ( les contre-basses ne sont plus quatre mais six), aux cors et aux bois encore superlatifs, creuse magnifiquement la sombre profondeur de cette page «divine».
Ainsi, ces deux chefs-d’œuvre à l’éclatante tonalité d’ut majeur, présentés ainsi dans ce rayonnant classicisme intemporel ne peut être que la meilleure ouverture d’une saison musicale prometteuse.
Jean-Félix Marquette
Publié le 09/10/2023 à 20:02, mis à jour le 09/10/2023 à 20:03.