Halle aux Grains
> 19 mai
L’appel des grands espaces
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photographie par Mischa Blank
Manon Galy, violon
Aziz Shokhakimov, direction
Le jeune chef ouzbek Aziz Shokhakimov, à la baguette de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse pour la première fois, affiche une maîtrise et une autorité naturelle qui exaltent son roboratif programme.
Ainsi l’Ouverture pour une fête académique (Akademische Festouvertüre) de Johannes Brahms qui ouvre le concert s’articule tel un effervescent pot-pourri de chansons à boire d’étudiants à la gaité orgiaque.
Le concerto pour violon n°3 de Camille Saint-Saëns bénéficie de l’archet fluide et racé de Manon Galy qui, alternant sensualité et sérénité, impulse constamment le déroulement de l’œuvre. Aziz Shokhakimov fait briller de mille feux son orchestre d’un soir dans un accompagnement superlatif comme il le réitérera lors du bis dans la Méditation de Thaïs de Jules Massenet d’une rare poésie.
Enfin la neuvième symphonie d’Antonín Dvořák confirme le tempérament enflammé d’Aziz Shokhakimov. Très démonstratif, il expose une narration aussi colorée que théâtrale, n’hésitant pas en en accentuer le côté dramatique. Les teintes de l’orchestre particulièrement harmonieuses subliment cette lecture où la puissance sonore devient un hymne à la gloire du Nouveau Monde.
Jean-Félix Marquette
Aziz Shokhakimov, direction
Le jeune chef ouzbek Aziz Shokhakimov, à la baguette de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse pour la première fois, affiche une maîtrise et une autorité naturelle qui exaltent son roboratif programme.
Ainsi l’Ouverture pour une fête académique (Akademische Festouvertüre) de Johannes Brahms qui ouvre le concert s’articule tel un effervescent pot-pourri de chansons à boire d’étudiants à la gaité orgiaque.
Le concerto pour violon n°3 de Camille Saint-Saëns bénéficie de l’archet fluide et racé de Manon Galy qui, alternant sensualité et sérénité, impulse constamment le déroulement de l’œuvre. Aziz Shokhakimov fait briller de mille feux son orchestre d’un soir dans un accompagnement superlatif comme il le réitérera lors du bis dans la Méditation de Thaïs de Jules Massenet d’une rare poésie.
Enfin la neuvième symphonie d’Antonín Dvořák confirme le tempérament enflammé d’Aziz Shokhakimov. Très démonstratif, il expose une narration aussi colorée que théâtrale, n’hésitant pas en en accentuer le côté dramatique. Les teintes de l’orchestre particulièrement harmonieuses subliment cette lecture où la puissance sonore devient un hymne à la gloire du Nouveau Monde.
Jean-Félix Marquette
Publié le 31/05/2023 à 18:48.