Halle aux Grains
> 13 avril
Songes et tragédies
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photographies par Igor Cortadellas
Marianne Crebassa, mezzo-soprano
Josep Pons, direction
Josep Pons, hôte habituel de la Halle aux Grains, nous offre un programme inédit qu’il parcourt magnifiquement.
En ouverture, le prélude de l’opéra Die Gezeichneten (Les Stigmatisés) de Franz Schreker. Ce prélude au post-romantisme luxuriant expose une sombre tragédie que Josep Pons étire à l’infini dans un souci narratif où son orchestre d’un soir resplendit tel un airain mythologique.
Rejoint par Marianne Crebassa, il se lance alors dans la Shéhérazade de Maurice Ravel, cycle de trois mélodies sur des poèmes de Tristan Klingsor: Asie, La flûte enchantée et l’indifférent.
Marianne Crebassa, au timbre mercuriel et à l’expression parfaite, nous fait vivre avec une émotion contenue ces rêves d’Orient à l’atmosphère délicieusement surannée aidée en celapar l’accompagnement précis et attentif de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse.
C’est enfin la suite symphonique Elektra de Richard Strauss dans un arrangement du au chef d’orchestre Manfred Honeck et au guitariste et compositeur Tomáš Ille.
Là encore le post-romantisme exubérant de cet auteur s’écoule telle une lave symphonique qui, synthétisant les grands thèmes de cet opéra, dessine un grand arc dramatique que Josep Pons aux manettes d’un orchestre conquérant déchaîne tel un ouragan à l’énergie inextinguible. Nous en restons pantelants.
Jean-Félix Marquette
Josep Pons, direction
Josep Pons, hôte habituel de la Halle aux Grains, nous offre un programme inédit qu’il parcourt magnifiquement.
En ouverture, le prélude de l’opéra Die Gezeichneten (Les Stigmatisés) de Franz Schreker. Ce prélude au post-romantisme luxuriant expose une sombre tragédie que Josep Pons étire à l’infini dans un souci narratif où son orchestre d’un soir resplendit tel un airain mythologique.
Rejoint par Marianne Crebassa, il se lance alors dans la Shéhérazade de Maurice Ravel, cycle de trois mélodies sur des poèmes de Tristan Klingsor: Asie, La flûte enchantée et l’indifférent.
Marianne Crebassa, au timbre mercuriel et à l’expression parfaite, nous fait vivre avec une émotion contenue ces rêves d’Orient à l’atmosphère délicieusement surannée aidée en celapar l’accompagnement précis et attentif de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse.
C’est enfin la suite symphonique Elektra de Richard Strauss dans un arrangement du au chef d’orchestre Manfred Honeck et au guitariste et compositeur Tomáš Ille.
Là encore le post-romantisme exubérant de cet auteur s’écoule telle une lave symphonique qui, synthétisant les grands thèmes de cet opéra, dessine un grand arc dramatique que Josep Pons aux manettes d’un orchestre conquérant déchaîne tel un ouragan à l’énergie inextinguible. Nous en restons pantelants.
Jean-Félix Marquette
Publié le 25/04/2023 à 19:36, mis à jour le 25/04/2023 à 19:38.