Théâtre du Capitole
> 26 février
Tristan et Isolde : duo d’exception !
Photographies par Mirco Magliocca
Pour la reprise de Tristan et Isolde, Christophe Ghristi avait choisi le dispositif scénique plutôt minimaliste imaginé par Nicolas Joël et qui commence à accuser un peu le poids des ans, mais c’était surtout la distribution qui était attendue et que l’on annonçait superlative.
Aucune crainte, aucun doute, le public a assisté à une interprétation au sommet. Très attendue, la prise de rôle de Sophie Koch ne déçoit pas, bien au contraire. Impériale dès le premier acte, Sophie Koch s’impose comme un tragédienne jusqu’au final extatique. Voix d’airain, phrasé soigné, couleurs violentes, Isolde était bien là furieuse, passionnée, amoureuse. A ses côtés, Nicolai Schukoff est un Tristan magnifique. Ses monologues nous enveloppent et nous tiennent en haleine, ses aigus d’acier mais aussi des couleurs lumineuses donnent à son interprétation une puissance et une force rarement égalées. Soulignons la remarquable Anaïk Morel, Brangäne, qui fascine par la conviction de son interprétation. Matthias Goerne est sans conteste un Roi Marke superlatif. Le Kurwenal de Pierre-Yves Pruvot s’impose lui aussi par une vocalité puissante au timbre éclatant. Tous les rôles sont distribués avec soin et ce Tristan voisine avec les sommets!
Frank Beermann dirige avec passion les troupes du Capitole: lecture ciselée et magistrale. Rendons hommage à l’idée excellente de faire monter tout l’orchestre sur scène. Le public lui rend un hommage appuyé sans oublier Gabrielle Zaneboni dont le solo de cor anglais nous a bouleversé. Bravo maestro.
Oui vraiment un Tristan d’exception.
Marc Laborde
Aucune crainte, aucun doute, le public a assisté à une interprétation au sommet. Très attendue, la prise de rôle de Sophie Koch ne déçoit pas, bien au contraire. Impériale dès le premier acte, Sophie Koch s’impose comme un tragédienne jusqu’au final extatique. Voix d’airain, phrasé soigné, couleurs violentes, Isolde était bien là furieuse, passionnée, amoureuse. A ses côtés, Nicolai Schukoff est un Tristan magnifique. Ses monologues nous enveloppent et nous tiennent en haleine, ses aigus d’acier mais aussi des couleurs lumineuses donnent à son interprétation une puissance et une force rarement égalées. Soulignons la remarquable Anaïk Morel, Brangäne, qui fascine par la conviction de son interprétation. Matthias Goerne est sans conteste un Roi Marke superlatif. Le Kurwenal de Pierre-Yves Pruvot s’impose lui aussi par une vocalité puissante au timbre éclatant. Tous les rôles sont distribués avec soin et ce Tristan voisine avec les sommets!
Frank Beermann dirige avec passion les troupes du Capitole: lecture ciselée et magistrale. Rendons hommage à l’idée excellente de faire monter tout l’orchestre sur scène. Le public lui rend un hommage appuyé sans oublier Gabrielle Zaneboni dont le solo de cor anglais nous a bouleversé. Bravo maestro.
Oui vraiment un Tristan d’exception.
Marc Laborde
Publié le 06/03/2023 à 20:12.