Halle aux Grains
> 24 septembre
Sur les cimes
Orchestre National du Capitole de Toulouse
La violoncelliste russo-américaine Nina Kotova resplendit dans les Variations sur un thème rococo de Piotr Ilitch Tchaïkovski. Sa lecture d’un romantisme exacerbé, loin de tout pathétisme, évoque une chevauchée sauvage à peine jugulée par l’accompagnement ferme et décidé de Lio Kuokman. Exposant une rare éloquence et surtout une suave sensibilité, cette interprète formée au prestigieux conservatoire de Moscou recourt aux procédés les plus subtils pour nous présenter une version aussi fastueuse que colorée de cette page enivrante. Par contre, dans la Sarabande de la suite n°3 de Jean Sébastien Bach donnée en bis son intériorité confine à la sécheresse.
En ouverture, Subito con Forza la courte pièce de la compositrice sud-coréenne Unsuk Chin, malicieux et habile hommage à la musique de Ludwig van Beethoven, permet de jauger, lors de l’explosion de ce délirant torrent musical, l’excellence de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, ce soir à son meilleur.
Lio Kuokman qui revenait pour la troisième fois à la Halle aux Grains dirige la Symphonie alpestre de Richard Strauss sans partition. Sa lecture fulgurante qui regorge d’un hédonisme conquérant, loin d’un certain pompiérisme trop souvent entendu, sublime cette œuvre foisonnante où à cet ouragan sonore ne peut répondre qu’un tonnerre d’applaudissements.
Jean-Félix Marquette
En ouverture, Subito con Forza la courte pièce de la compositrice sud-coréenne Unsuk Chin, malicieux et habile hommage à la musique de Ludwig van Beethoven, permet de jauger, lors de l’explosion de ce délirant torrent musical, l’excellence de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, ce soir à son meilleur.
Lio Kuokman qui revenait pour la troisième fois à la Halle aux Grains dirige la Symphonie alpestre de Richard Strauss sans partition. Sa lecture fulgurante qui regorge d’un hédonisme conquérant, loin d’un certain pompiérisme trop souvent entendu, sublime cette œuvre foisonnante où à cet ouragan sonore ne peut répondre qu’un tonnerre d’applaudissements.
Jean-Félix Marquette
Publié le 03/10/2022 à 14:26.