Halle aux grains
> 10 juin
Sorcier et sirène
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photographies par Matthias Baus, Marco Borggreve
Sunwook Kim, piano
Cornelius Meister, direction
Le concerto pour piano n°2 de Johannes Brahms est un pilier du répertoire pianistique.
En quatre mouvements, d’une belle ampleur symphonique, il n’a jamais démenti son succès auprès du public dans toutes les salles de concert du monde depuis sa création à Budapest en 1881 avec son auteur au piano.
Le coréen Sunwook Kim, avec une grande aisance, en livre une version gorgée de tonicité. Cette lecture dionysiaque, où le piano semble bondir tout le long des deux premiers mouvements sur le somptueux tapis sonore que lui tisse Cornelius Meister et son orchestre d’un soir, ne peut que ravir une fois encore l’auditoire.
Dans le troisième mouvement, le violoncelle solo de Pierre Gil introduit avec beaucoup d’application l’émouvante cantilène où notre pianiste s’épanchera avec une tendre délicatesse.
Enfin l’Allegretto grazioso final retentit avec une énergie inextinguible qui glorifie sa beauté solaire comme plus tard, lors du bis, notre pianiste mettra en valeur la profondeur crépusculaire de l’Intermezzo op. 118 n°2 du même auteur.
Die Seejungfrau (La petite sirène), fantaisie pour orchestre d’après le conte de Hans Christian Andersen de Alexander von Zemlinsky est une œuvre en trois mouvements à la foisonnante exubérance post-romantique que Cornelius Meister a d’ailleurs enregistré chez l’éditeur CPO.
Autant dire qu’il maîtrise parfaitement cette riche partition qui rassemble un très grand orchestre.
Ce soir l’Orchestre National du Capitole de Toulouse aux mains de cette précieuse baguette magnifie l’univers onirique et le raffinement de cet auteur. Et toute la passion qui l’habite inonde la Halle aux Grains pour notre plus grand plaisir.
Jean-Félix Marquette
Cornelius Meister, direction
Le concerto pour piano n°2 de Johannes Brahms est un pilier du répertoire pianistique.
En quatre mouvements, d’une belle ampleur symphonique, il n’a jamais démenti son succès auprès du public dans toutes les salles de concert du monde depuis sa création à Budapest en 1881 avec son auteur au piano.
Le coréen Sunwook Kim, avec une grande aisance, en livre une version gorgée de tonicité. Cette lecture dionysiaque, où le piano semble bondir tout le long des deux premiers mouvements sur le somptueux tapis sonore que lui tisse Cornelius Meister et son orchestre d’un soir, ne peut que ravir une fois encore l’auditoire.
Dans le troisième mouvement, le violoncelle solo de Pierre Gil introduit avec beaucoup d’application l’émouvante cantilène où notre pianiste s’épanchera avec une tendre délicatesse.
Enfin l’Allegretto grazioso final retentit avec une énergie inextinguible qui glorifie sa beauté solaire comme plus tard, lors du bis, notre pianiste mettra en valeur la profondeur crépusculaire de l’Intermezzo op. 118 n°2 du même auteur.
Die Seejungfrau (La petite sirène), fantaisie pour orchestre d’après le conte de Hans Christian Andersen de Alexander von Zemlinsky est une œuvre en trois mouvements à la foisonnante exubérance post-romantique que Cornelius Meister a d’ailleurs enregistré chez l’éditeur CPO.
Autant dire qu’il maîtrise parfaitement cette riche partition qui rassemble un très grand orchestre.
Ce soir l’Orchestre National du Capitole de Toulouse aux mains de cette précieuse baguette magnifie l’univers onirique et le raffinement de cet auteur. Et toute la passion qui l’habite inonde la Halle aux Grains pour notre plus grand plaisir.
Jean-Félix Marquette
Publié le 23/06/2022 à 21:06, mis à jour le 23/06/2022 à 21:12.