Jean Muller
Mozart Piano Sonatas
Mozart Piano Sonatas volume 3. CD Hänssler classic.
Voici le 3e opus de l’intégrale des sonates de W. A. Mozart par le pianiste Jean Muller avec 4 sonates: la 10e en ut majeur K. 330, la 2e en fa majeur K. 280, la 8e en la mineur K. 310 et la 16e et ut majeur K. 545. L’interprète affiche clairement sa volonté de respecter le texte dans le plus pur classicisme. Une lecture intègre et raisonnable qui n’exclue cependant point la fantaisie et la sensibilité mozartienne: la deuxième sonate en est un parfait exemple. l’Allegro assai regorge de vie et d’humour, l’émouvant Adagio central en fa mineur laisse percevoir le drame de l’existence avec ce poignant thème sur un rythme de sicilienne tandis que le Presto final, jovial et virtuose, ici très fluide, témoigne d’un enthousiasme et d’une passion certaine.
Le jeu de Jean Muller, éloquent et combien nuancé conserve une lisibilité totale grâce à la régularité des traits, le dessin de la ligne mélodique, la perfection d’exécution des ornements avec ses trilles graves inquiétants de l’Andante cantabile con espressione, (vraiment expressif!) de la 8e sonate et sa virtuosité comme dans le Presto de cette même sonate tourbillonnant et rondement mené. La surfaite sonate dite "facile", mais pas forcément aisée, en ut majeur s’avère distinguée et charmante.
Un enregistrement remarquable qui témoigne du travail et de la sagesse de l’artiste.
Anne Grafteaux-Géli
Voici le 3e opus de l’intégrale des sonates de W. A. Mozart par le pianiste Jean Muller avec 4 sonates: la 10e en ut majeur K. 330, la 2e en fa majeur K. 280, la 8e en la mineur K. 310 et la 16e et ut majeur K. 545. L’interprète affiche clairement sa volonté de respecter le texte dans le plus pur classicisme. Une lecture intègre et raisonnable qui n’exclue cependant point la fantaisie et la sensibilité mozartienne: la deuxième sonate en est un parfait exemple. l’Allegro assai regorge de vie et d’humour, l’émouvant Adagio central en fa mineur laisse percevoir le drame de l’existence avec ce poignant thème sur un rythme de sicilienne tandis que le Presto final, jovial et virtuose, ici très fluide, témoigne d’un enthousiasme et d’une passion certaine.
Le jeu de Jean Muller, éloquent et combien nuancé conserve une lisibilité totale grâce à la régularité des traits, le dessin de la ligne mélodique, la perfection d’exécution des ornements avec ses trilles graves inquiétants de l’Andante cantabile con espressione, (vraiment expressif!) de la 8e sonate et sa virtuosité comme dans le Presto de cette même sonate tourbillonnant et rondement mené. La surfaite sonate dite "facile", mais pas forcément aisée, en ut majeur s’avère distinguée et charmante.
Un enregistrement remarquable qui témoigne du travail et de la sagesse de l’artiste.
Anne Grafteaux-Géli
Publié le 14/09/2021 à 11:19, mis à jour le 14/09/2021 à 11:36.