Halle aux grains
> 12 juin
Arpèges et galops épiques
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photographie par Marco Borggreve
Tugan Sokhiev, direction
Xavier de Maistre, harpe
Harpiste célébré sur toutes les grandes scènes mondiales, Xavier de Maistre s’empare du concerto pour son instrument de l’ukrainien Reinhold Glière avec une autorité, voire une majesté rares.
Cette œuvre de 1938, un des plus beaux concertos pour harpe du XXe siècle, trouve chez cet interprète le meilleur des traducteurs quant à l’éclatant lyrisme et l’ardente virtuosité qui soutiennent la partition. Impérial, il déploie tout un jeu subtil d’habiles variations pour sublimer cette page plaisante. L’accompagnement de Tugan Sokhiev et de son orchestre, tout aussi subtil, ne peut que renforcer cette vision optimale. Tout aussi convaincant dans les Variations sur le Carnaval de Venise de Félix Godefroid données en bis, Xavier de Maistre demeure l’ambassadeur majeur pour le rayonnement de cet instrument trop souvent délaissé.
Encadrant ce concerto, deux œuvres de Alexandre Borodine mettent particulièrement en valeur la vision idiomatique qu’a Tugan Sokhiev de ce répertoire.
L’ouverture du Prince Igor, tout d’abord, où l’Orchestre National du Capitole de Toulouse se déchaîne pour enflammer cette page guerrière. Et enfin, la deuxième symphonie, où à la solennité épique imprégnant la partition, Tugan Sokhiev oppose une charge héroïque balayant tout sauf notre enthousiasme.
Jean-Félix Marquette
Xavier de Maistre, harpe
Harpiste célébré sur toutes les grandes scènes mondiales, Xavier de Maistre s’empare du concerto pour son instrument de l’ukrainien Reinhold Glière avec une autorité, voire une majesté rares.
Cette œuvre de 1938, un des plus beaux concertos pour harpe du XXe siècle, trouve chez cet interprète le meilleur des traducteurs quant à l’éclatant lyrisme et l’ardente virtuosité qui soutiennent la partition. Impérial, il déploie tout un jeu subtil d’habiles variations pour sublimer cette page plaisante. L’accompagnement de Tugan Sokhiev et de son orchestre, tout aussi subtil, ne peut que renforcer cette vision optimale. Tout aussi convaincant dans les Variations sur le Carnaval de Venise de Félix Godefroid données en bis, Xavier de Maistre demeure l’ambassadeur majeur pour le rayonnement de cet instrument trop souvent délaissé.
Encadrant ce concerto, deux œuvres de Alexandre Borodine mettent particulièrement en valeur la vision idiomatique qu’a Tugan Sokhiev de ce répertoire.
L’ouverture du Prince Igor, tout d’abord, où l’Orchestre National du Capitole de Toulouse se déchaîne pour enflammer cette page guerrière. Et enfin, la deuxième symphonie, où à la solennité épique imprégnant la partition, Tugan Sokhiev oppose une charge héroïque balayant tout sauf notre enthousiasme.
Jean-Félix Marquette
Publié le 28/06/2021 à 19:33, mis à jour le 28/06/2021 à 19:49.