Halle aux grains
> 17 avril
Madame Butterfly
Puccini
Photos David Herrero
C’est avec un certain plaisir que nous avons retrouvé la lecture de Nicolas Joël du chef d’œuvre de Puccini. Décor épuré, un tantinet chic, costumes chatoyants, ambiance zen, tout est là pour servir d’écrin à la tragédie de Butterfly.
Car il s’agit bien d’une tragédie sur fond d’anticolonialisme. Hui He est incontestablement Butterfly au plan vocal, incandescence de la vocalité, mais ses minauderies n’ont rien à voir avec le propos voire sont même à contresens. Teodor Ilincai, malgré le caractère écrasant du rôle, est un Pinkerton tout à fait crédible. Tout comme l’excellent Sharpless de Trevor Scheunemann: bravo à la jeune génération. Enkelejda Shkosa incarne une Suzuki toute de douleur dont la voix aux belles couleurs sert ce rôle précieux.
Grand surprise de la soirée, Claus Peter Flor conduit avec bravoure l’Orchestre du Capitole. Lui que l’on connaît dans Mozart qu’il sert si bien, trouve ici un répertoire d’élection qui démontre qu’il est un grand chef lyrique.
Marc Laborde
Car il s’agit bien d’une tragédie sur fond d’anticolonialisme. Hui He est incontestablement Butterfly au plan vocal, incandescence de la vocalité, mais ses minauderies n’ont rien à voir avec le propos voire sont même à contresens. Teodor Ilincai, malgré le caractère écrasant du rôle, est un Pinkerton tout à fait crédible. Tout comme l’excellent Sharpless de Trevor Scheunemann: bravo à la jeune génération. Enkelejda Shkosa incarne une Suzuki toute de douleur dont la voix aux belles couleurs sert ce rôle précieux.
Grand surprise de la soirée, Claus Peter Flor conduit avec bravoure l’Orchestre du Capitole. Lui que l’on connaît dans Mozart qu’il sert si bien, trouve ici un répertoire d’élection qui démontre qu’il est un grand chef lyrique.
Marc Laborde
Publié le 19/04/2012 à 09:04, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.