Estelle Revaz
Journey to Geneva
Estelle Revaz, violoncelle. 0rchestre de chambre de Genève dirigé par Arie van Beek. CD Solo Musica.
Estelle Revaz joue le Concerto pour violoncelle et orchestre de Frank Martin et sa Ballade pour violoncelle et orchestre de chambre. Dans les deux partitions, Frank Martin privilégie le soliste, tout en accordant aussi une place significative à certains instrumentistes, la harpe, le saxophone et le piano dans le concerto joué par une formation réduite très homogène, apte à restituer les différents modes de composition de Frank Martin, qui passe du plus simple au chromatisme le plus effréné. Il a d’ailleurs dit avoir eu du mal à satisfaire la demande du violoncelliste Pierre Fournier. Après une première tentative avortée, ce n’et pas moins de cinq ans plus tard qu’il trouve le langage qui le satisfait et nous comble. Les sonorités sont très riches et c’est l’occasion pour la jeune violoncelliste suisse de montrer tout son talent. Elle ne s’en départit pas dans la Ballade plus simple, très lumineuse. Elle est à la hauteur de ses plus illustres prédécesseurs et on ne peut que se féliciter que ses grandes qualités soient mises au service de Frank Martin trop peu joué en France.
Elle interprète ensuite le concerto pour violoncelle de Xavier Dayer, composé pour elle sur une commande de l’orchestre de chambre de Genève. Créé en 2020, ce concerto a pour titre «Lignes d’Est». Pour le compositeur, cela signifie que chaque instrument a sa ligne, donc sa propre autonomie tout en étant composante d’un ensemble. L’auteur a été marqué par l’Est européen et on trouve dans le concerto des réminiscences manifestes du folklore roumain, plutôt inattendues mais qui s’insèrent bien dans l’architecture générale du concerto.
Un fort beau CD tout à l’honneur des musiciens suisses!
Danielle Anex-Cabanis
Estelle Revaz joue le Concerto pour violoncelle et orchestre de Frank Martin et sa Ballade pour violoncelle et orchestre de chambre. Dans les deux partitions, Frank Martin privilégie le soliste, tout en accordant aussi une place significative à certains instrumentistes, la harpe, le saxophone et le piano dans le concerto joué par une formation réduite très homogène, apte à restituer les différents modes de composition de Frank Martin, qui passe du plus simple au chromatisme le plus effréné. Il a d’ailleurs dit avoir eu du mal à satisfaire la demande du violoncelliste Pierre Fournier. Après une première tentative avortée, ce n’et pas moins de cinq ans plus tard qu’il trouve le langage qui le satisfait et nous comble. Les sonorités sont très riches et c’est l’occasion pour la jeune violoncelliste suisse de montrer tout son talent. Elle ne s’en départit pas dans la Ballade plus simple, très lumineuse. Elle est à la hauteur de ses plus illustres prédécesseurs et on ne peut que se féliciter que ses grandes qualités soient mises au service de Frank Martin trop peu joué en France.
Elle interprète ensuite le concerto pour violoncelle de Xavier Dayer, composé pour elle sur une commande de l’orchestre de chambre de Genève. Créé en 2020, ce concerto a pour titre «Lignes d’Est». Pour le compositeur, cela signifie que chaque instrument a sa ligne, donc sa propre autonomie tout en étant composante d’un ensemble. L’auteur a été marqué par l’Est européen et on trouve dans le concerto des réminiscences manifestes du folklore roumain, plutôt inattendues mais qui s’insèrent bien dans l’architecture générale du concerto.
Un fort beau CD tout à l’honneur des musiciens suisses!
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 21/06/2021 à 21:01, mis à jour le 21/06/2021 à 21:03.