Halle aux grains
> 27 mai
Philippe Jaroussky
Les grands interprètes
Adoré du public toulousain, Philippe Jaroussky et son ensemble expriment leur joie de retrouver leur public qui exprime son bonheur partagé par des applaudissements nourris. Pandémie oblige, le concert avait été reporté deux fois. Il sera dupliqué tant la demande était forte, ce que les artistes ont accepté de bonne grâce. Le programme est centré sur des œuvres de Vivaldi puis Haendel, offrant une alternance d’airs et de pièces de musique de chambre.
Se succèdent ainsi de VIVALDI: L’Olympiade Ouverture, puis la Cantate pour alto, Cessate mai cessate RV684, suivi de l’Air de Licida Mentre dormi (extrait de L’Olimpiade RV725), le Récitatif Con questo ferro et enfin l’Air de Licida Gemo in un punto e fremo (extrait de L’Olimpiade RV725). On passe ensuite à HAENDEL avec le Larghetto affetuoso du Concerto Grosso op. 6, n°4, suivi du magnifique récitatif et air d’Orfeo Dopo d’aver perduto il caro bene, extrait d’Il Parnasso in Festa. C’est ensuite le Concerto grosso opus 6 n°12 largo1/allegroII. Suivent enfin trois extraits de Radamisto, ( HWV12) plus chatoyants et lumineux les uns que les autres, ainsi Ombra cara, puis le Récitatif Vieni, d’empietà mostro crudele et enfin Vile, se mi dai vita. L’orchestre façonne un véritable écrin pour Philippe Jaroussky, qui passe aisément d’airs fort acrobatiques composés pour des castrats, qui rivalisaient entre eux pour satisfaire un public extrêmement exigeant et souvent fort connaisseur, à des mélodies plus sobres, plus émouvantes aussi pour lesquelles le chanteur trouve en lui des trésors de sensibilité.
Les années passent et à chaque concert, le spectateur émerveillé découvre d’autres facettes d’un talent exceptionnel d’autant plus touchant que Philippe Jaroussky loin d’en tirer gloire demeure d’une exquise modestie, partageant de surcroît ses expériences avec des enfants de milieux défavorisés qu’il contribue à initier à la musique.
Danielle Anex-Cabanis
Se succèdent ainsi de VIVALDI: L’Olympiade Ouverture, puis la Cantate pour alto, Cessate mai cessate RV684, suivi de l’Air de Licida Mentre dormi (extrait de L’Olimpiade RV725), le Récitatif Con questo ferro et enfin l’Air de Licida Gemo in un punto e fremo (extrait de L’Olimpiade RV725). On passe ensuite à HAENDEL avec le Larghetto affetuoso du Concerto Grosso op. 6, n°4, suivi du magnifique récitatif et air d’Orfeo Dopo d’aver perduto il caro bene, extrait d’Il Parnasso in Festa. C’est ensuite le Concerto grosso opus 6 n°12 largo1/allegroII. Suivent enfin trois extraits de Radamisto, ( HWV12) plus chatoyants et lumineux les uns que les autres, ainsi Ombra cara, puis le Récitatif Vieni, d’empietà mostro crudele et enfin Vile, se mi dai vita. L’orchestre façonne un véritable écrin pour Philippe Jaroussky, qui passe aisément d’airs fort acrobatiques composés pour des castrats, qui rivalisaient entre eux pour satisfaire un public extrêmement exigeant et souvent fort connaisseur, à des mélodies plus sobres, plus émouvantes aussi pour lesquelles le chanteur trouve en lui des trésors de sensibilité.
Les années passent et à chaque concert, le spectateur émerveillé découvre d’autres facettes d’un talent exceptionnel d’autant plus touchant que Philippe Jaroussky loin d’en tirer gloire demeure d’une exquise modestie, partageant de surcroît ses expériences avec des enfants de milieux défavorisés qu’il contribue à initier à la musique.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 09/06/2021 à 20:19, mis à jour le 09/06/2021 à 20:24.