Yannick Nézet-Séguin
Serge Rachmaninov
Symphonie n°1. Danses Symphoniques. The Philadelphia Orchestra. CD Deutsche Grammophon.
Yannick Nézet-Séguin, chef titulaire du Philadelphia Orchestra, poursuit avec cet orchestre son cycle Rachmaninov. Après avoir enregistré les concertos pour piano de cet auteur avec le pianiste Daniil Trifonov chez le même éditeur, il se lance maintenant dans l’œuvre orchestrale en commençant par la première symphonie et les Danses symphoniques.
À l’écoute, nous sommes frappés en premier par l’opulence et la beauté du son de cet orchestre, célèbre pour ces qualités depuis les années vingt du siècle dernier lorsque Leopold Stokowski puis Eugene Ormandy en tenaient la baguette. C’est d’ailleurs ce dernier qui créa avec cet orchestre les Danses symphoniques sus-nommées (Serge Rachmaninov, en tant que pianiste et en tant que chef, a toujours eu des liens privilégiés avec le Philadelphia).
Yannick Nézet-Séguin, à l’image du compositeur-interprète , s’attache aux couleurs et à la dynamique orchestrales, les phrases musicales s’enchaînent avec netteté et surtout rapidité développant ainsi un chant très particulier fait de lyrisme et de chaleur comme cela apparaît très clairement dans les Danses symphoniques qui deviennent ainsi un grand spectacle en Technicolor.
La première symphonie, véritable déferlement de passions, allie gravité et somptuosité sonore pour atteindre une intensité rarement entendue par ailleurs.
L’inauguration de ce cycle symphonique a donc tout pour ne séduire et c’est avec impatience que nous attendons la suite (déjà enregistrée et dont la parution est programmée dans les mois suivants).
Jean-Félix Marquette
Yannick Nézet-Séguin, chef titulaire du Philadelphia Orchestra, poursuit avec cet orchestre son cycle Rachmaninov. Après avoir enregistré les concertos pour piano de cet auteur avec le pianiste Daniil Trifonov chez le même éditeur, il se lance maintenant dans l’œuvre orchestrale en commençant par la première symphonie et les Danses symphoniques.
À l’écoute, nous sommes frappés en premier par l’opulence et la beauté du son de cet orchestre, célèbre pour ces qualités depuis les années vingt du siècle dernier lorsque Leopold Stokowski puis Eugene Ormandy en tenaient la baguette. C’est d’ailleurs ce dernier qui créa avec cet orchestre les Danses symphoniques sus-nommées (Serge Rachmaninov, en tant que pianiste et en tant que chef, a toujours eu des liens privilégiés avec le Philadelphia).
Yannick Nézet-Séguin, à l’image du compositeur-interprète , s’attache aux couleurs et à la dynamique orchestrales, les phrases musicales s’enchaînent avec netteté et surtout rapidité développant ainsi un chant très particulier fait de lyrisme et de chaleur comme cela apparaît très clairement dans les Danses symphoniques qui deviennent ainsi un grand spectacle en Technicolor.
La première symphonie, véritable déferlement de passions, allie gravité et somptuosité sonore pour atteindre une intensité rarement entendue par ailleurs.
L’inauguration de ce cycle symphonique a donc tout pour ne séduire et c’est avec impatience que nous attendons la suite (déjà enregistrée et dont la parution est programmée dans les mois suivants).
Jean-Félix Marquette
Publié le 26/04/2021 à 23:10, mis à jour le 26/04/2021 à 23:12.