Grégoire Rolland
Les sacrements
Grégoire Rolland, orgue - Choeur grégorien de la cathédrale d’Aix en Provence. CD Hortus.
Les sacrements, oeuvre pour orgue de Grégoire Rolland est une très belle découverte.
Chaque pièce de cet ensemble en sept volets évoque un sacrement. On l’a compris, le propos est sacré. Grégoire Rolland, dans la notice, se place d’emblée dans une démarche engagée de musicien d’église: “Composer, interpréter, servir”. Le compositeur y donne également une courte explication pour chaque pièce, ce qui éclaire grandement l’auditeur.
Notons aussi, dans la magnifique pochette, la présence d’un second livret avec les reproductions de sept tableaux de la Cathédrale d’Aix en Provence ayant inspiré le compositeur.
Le choeur grégorien de la Cathédrale d’Aix en Provence alterne avec l’orgue. Pour son premier enregistrement, c’est une réussite. Les voix se déploient dans une belle unité, le timbre est homogène.
Grégoire Rolland nous livre un univers harmonique très personnel qui nous transporte et nous élève. Au-delà de quelques réminiscences fugaces de Jehan Alain ou Olivier Messiaen, le langage musical est proprement original. Grégoire Rolland a véritablement trouvé son style.
Le grand-orgue de la Cathédrale d’Aix en Provence est magnifiquement mis en valeur par son titulaire. Les jeux de détail chantent des ostinati vigoureux; les fonds profonds et moelleux déploient des harmonies somptueuses; les pleins-jeux brillants éclatent dans les moments de climax.
Grégoire Rolland, qui réunit ici à lui seul la “trinité” compositeur-interprète-organiste titulaire est bien sûr le mieux placé pour donner à entendre cette création. Comme nous le disions en introduction: à découvrir absolument!
Pierre-Jean Schoen
Les sacrements, oeuvre pour orgue de Grégoire Rolland est une très belle découverte.
Chaque pièce de cet ensemble en sept volets évoque un sacrement. On l’a compris, le propos est sacré. Grégoire Rolland, dans la notice, se place d’emblée dans une démarche engagée de musicien d’église: “Composer, interpréter, servir”. Le compositeur y donne également une courte explication pour chaque pièce, ce qui éclaire grandement l’auditeur.
Notons aussi, dans la magnifique pochette, la présence d’un second livret avec les reproductions de sept tableaux de la Cathédrale d’Aix en Provence ayant inspiré le compositeur.
Le choeur grégorien de la Cathédrale d’Aix en Provence alterne avec l’orgue. Pour son premier enregistrement, c’est une réussite. Les voix se déploient dans une belle unité, le timbre est homogène.
Grégoire Rolland nous livre un univers harmonique très personnel qui nous transporte et nous élève. Au-delà de quelques réminiscences fugaces de Jehan Alain ou Olivier Messiaen, le langage musical est proprement original. Grégoire Rolland a véritablement trouvé son style.
Le grand-orgue de la Cathédrale d’Aix en Provence est magnifiquement mis en valeur par son titulaire. Les jeux de détail chantent des ostinati vigoureux; les fonds profonds et moelleux déploient des harmonies somptueuses; les pleins-jeux brillants éclatent dans les moments de climax.
Grégoire Rolland, qui réunit ici à lui seul la “trinité” compositeur-interprète-organiste titulaire est bien sûr le mieux placé pour donner à entendre cette création. Comme nous le disions en introduction: à découvrir absolument!
Pierre-Jean Schoen
Publié le 21/02/2021 à 21:13, mis à jour le 21/02/2021 à 21:14.