Halle aux grains
> 30 janvier
Éclairs dans un ciel d'hiver
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Kahchun Wong, direction
Daniel Lozakovich, violon
C’est une expérience rare sinon inédite que d’assister à un concert, certes diffusé en direct, dans une salle quasi vide, crise sanitaire oblige.
L’absence de spectateurs, compensée par les milliers d’auditeurs, ne refroidit, cependant, ni l’enthousiasme du chef, le singapourien Kahchun Wong, ni l’ardeur du soliste le suédois, d’origine biélorusse et kirghize, Daniel Lozakovich, ni l’implication de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse.
Daniel Lozakovich, éblouissant et inspiré, s’immerge dans le concerto pour violon n°2 de Felix Mendelssohn pour en révéler tout le lyrisme échevelé et la poésie romantique. L’Orchestre du Capitole, ici un peu sur la réserve, le suit avec une affectation un peu distante.
Dans la symphonie n°5 de Gustav Mahler, ne règne aucune froideur. La marche funèbre initiale retentit d’une grandeur épique, le deuxième mouvement affiche toute la véhémence demandée, le Scherzo s’embrase dans un tourbillon sensuel, le célèbrissime Adagietto, profond et mystérieux, s’éclaire d’un humanisme tangible, et, enfin, le Rondo-Finale affiche une force inébranlable qui magnifie l’univers nocturne de cette œuvre dramatique. Là, Kahchun Wong nous montre dans ce symphonisme éclatant la cohésion de sa vision globale qui ne peut qu’obtenir tous nos suffrages.
Jean-Félix Marquette
Daniel Lozakovich, violon
C’est une expérience rare sinon inédite que d’assister à un concert, certes diffusé en direct, dans une salle quasi vide, crise sanitaire oblige.
L’absence de spectateurs, compensée par les milliers d’auditeurs, ne refroidit, cependant, ni l’enthousiasme du chef, le singapourien Kahchun Wong, ni l’ardeur du soliste le suédois, d’origine biélorusse et kirghize, Daniel Lozakovich, ni l’implication de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse.
Daniel Lozakovich, éblouissant et inspiré, s’immerge dans le concerto pour violon n°2 de Felix Mendelssohn pour en révéler tout le lyrisme échevelé et la poésie romantique. L’Orchestre du Capitole, ici un peu sur la réserve, le suit avec une affectation un peu distante.
Dans la symphonie n°5 de Gustav Mahler, ne règne aucune froideur. La marche funèbre initiale retentit d’une grandeur épique, le deuxième mouvement affiche toute la véhémence demandée, le Scherzo s’embrase dans un tourbillon sensuel, le célèbrissime Adagietto, profond et mystérieux, s’éclaire d’un humanisme tangible, et, enfin, le Rondo-Finale affiche une force inébranlable qui magnifie l’univers nocturne de cette œuvre dramatique. Là, Kahchun Wong nous montre dans ce symphonisme éclatant la cohésion de sa vision globale qui ne peut qu’obtenir tous nos suffrages.
Jean-Félix Marquette
Publié le 07/02/2021 à 17:30, mis à jour le 12/01/2022 à 21:51.