Daniel Propper
Edvard Grieg œuvres pour piano
Peer Gynt, suite n°1 opus 46 pour piano seul; Peer Gynt, suite n°2 opus 55; 25 mélodies et danses populaires norvégiennes opus 17; Pièce pour piano d’après ses mélodies livre 1 opus 41 "Je t’aime". CD Forgotten records.
Dans ce programme consacré à Edvard Grieg, le pianiste Daniel Propper défend brillamment cette musique inspirée du folkore norvégien avec les 2 suites de Peer Gynt, les 25 chants et danses populaires norvégiennes opus 17 et la mélodie opus 41 "Je t’aime" transcrite pour piano. Toute la subtilité de l’âme scandinave jaillit du piano dans la retenue et cependant l’éloquence. Le pianiste délivre un message sans complaisance dans une lecture directe, éthérée et cependant émouvante. Dans la 1ère suite de Peer Gynt, ce jeu si épuré peut sembler distant mais peu à peu l’interprète nous conduit dans cet univers fantastique et la magie d’opérer, comme dans L’enlèvement de la mariée saisissant d’intensité ou la célèbre Chanson de Solveig combien délicate et lyrique.
Dans les 25 mélodies et danses populaires norvégiennes, Daniel Propper déploie des trésors d’inventivité pour varier son jeu sans jamais forcer le trait et rendre ainsi à chaque courte pièce son identité. Un legato admirable avec une égalité des sons parfaite, un staccato si délicat, une synchronisation des deux mains idéale, une amplitude dans les nuances remarquable (un fortissimo jamais agressif), un toucher magnétique: ce pianiste coloriste témoigne d’une musicalité et d’une élégance rares. La mélodie "Je t’aime" conclue cet album sur une note délicieusement romantique. Si Edvard Grieg militait pour faire connaître la musique de son pays, Daniel Propper la sublime ici magistralement.
Anne Grafteaux Geli
Dans ce programme consacré à Edvard Grieg, le pianiste Daniel Propper défend brillamment cette musique inspirée du folkore norvégien avec les 2 suites de Peer Gynt, les 25 chants et danses populaires norvégiennes opus 17 et la mélodie opus 41 "Je t’aime" transcrite pour piano. Toute la subtilité de l’âme scandinave jaillit du piano dans la retenue et cependant l’éloquence. Le pianiste délivre un message sans complaisance dans une lecture directe, éthérée et cependant émouvante. Dans la 1ère suite de Peer Gynt, ce jeu si épuré peut sembler distant mais peu à peu l’interprète nous conduit dans cet univers fantastique et la magie d’opérer, comme dans L’enlèvement de la mariée saisissant d’intensité ou la célèbre Chanson de Solveig combien délicate et lyrique.
Dans les 25 mélodies et danses populaires norvégiennes, Daniel Propper déploie des trésors d’inventivité pour varier son jeu sans jamais forcer le trait et rendre ainsi à chaque courte pièce son identité. Un legato admirable avec une égalité des sons parfaite, un staccato si délicat, une synchronisation des deux mains idéale, une amplitude dans les nuances remarquable (un fortissimo jamais agressif), un toucher magnétique: ce pianiste coloriste témoigne d’une musicalité et d’une élégance rares. La mélodie "Je t’aime" conclue cet album sur une note délicieusement romantique. Si Edvard Grieg militait pour faire connaître la musique de son pays, Daniel Propper la sublime ici magistralement.
Anne Grafteaux Geli
Publié le 22/12/2020 à 10:16, mis à jour le 12/01/2022 à 21:50.