Maitane Sebastián
Jean-Sébastien Bach, six suites pour violoncelle
132’14". 2 CD Paraty.
Un superbe enregistrement proposé par Maitane Sebastián qui dit très justement combien le langage de Jean-Sébastien Bach est à la fois d’une rigueur technique qui l’apparente au langage mathématique avec ses contraintes incontournables et un appel à la liberté de l’interprète qui peut laisser s’exprimer sa sensibilité et donner un ton personnel à sa version. Elle reprend ici le propos de Pablo Casals qui avait assuré une véritable renaissance aux célèbres Suites. Chacune est un tout différent des autres et, toutes ensemble, elles constituent un tout global à la fois homogène et varié.
La violoncelliste suit le manuscrit copié par Anna Magdalena Bach pour son époux, dont on lui a parfois attribué la véritable création, ce que les recherches les plus récentes semblent démentir définitivement. Elle s’y révèle porteuse d’une ligne mélodique très épurée, elle joue un peu sur le tempo pour renforcer l’impression qu’elle veut donner de notes jaillissantes, heureuses, loin de l’image austère, très cérébrale qu’en ont donnée certains interprètes. C’est un choix, mais si on s’y rallie ces deux CD procurent deux heures de bonheur intense.
Danielle Anex-Cabanis
Un superbe enregistrement proposé par Maitane Sebastián qui dit très justement combien le langage de Jean-Sébastien Bach est à la fois d’une rigueur technique qui l’apparente au langage mathématique avec ses contraintes incontournables et un appel à la liberté de l’interprète qui peut laisser s’exprimer sa sensibilité et donner un ton personnel à sa version. Elle reprend ici le propos de Pablo Casals qui avait assuré une véritable renaissance aux célèbres Suites. Chacune est un tout différent des autres et, toutes ensemble, elles constituent un tout global à la fois homogène et varié.
La violoncelliste suit le manuscrit copié par Anna Magdalena Bach pour son époux, dont on lui a parfois attribué la véritable création, ce que les recherches les plus récentes semblent démentir définitivement. Elle s’y révèle porteuse d’une ligne mélodique très épurée, elle joue un peu sur le tempo pour renforcer l’impression qu’elle veut donner de notes jaillissantes, heureuses, loin de l’image austère, très cérébrale qu’en ont donnée certains interprètes. C’est un choix, mais si on s’y rallie ces deux CD procurent deux heures de bonheur intense.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 05/12/2020 à 17:47, mis à jour le 12/01/2022 à 21:50.