Armand-Louis Couperin
Pièces de clavecin
Album de deux CD Aparté.
Après nous avoir donné il y a quelques semaines une version remarquable de Betulia Liberata de Mozart, Christophe Rousset, grand spécialiste de la musique baroque, nous livre une anthologie de pièces pour clavecin d’Armand-Louis Couperin, petit cousin de François Couperin le grand.
Ce compositeur, moins connu que son illustre cousin, est donc issu d’une lignée de musiciens, lignée renforcée par son mariage avec la fille d’un célèbre facteur de clavecins. Tout semble donc réuni pour nous donner des pages élégantes à l’image du siècle de Louis le bien aimé.
Ce recueil s’ouvre par une brillante pièce – La Victoire – que suit une Allemande fort noble. Cette musique sait aussi être descriptive comme dans Les Cacqueteuses ou simplement délicate, voire délicieuse, dans les Menuets. La Blanchet, dédiée à son épouse, est brillante alors que L’Affiligée est toute de délicatesse, peut-être le somment de cet album.
Christophe Rousset aborde cette musique racée, élégante avec virtuosité, le toucher est tout aussi précis que subtil, les phrases amples, souvent volubiles.
Jouant un magnifique clavecin, trésor du mobilier national, Christophe Rousset nous donne un remarquable enregistrement d’un compositeur malheureusement oublié.
Marc Laborde
Après nous avoir donné il y a quelques semaines une version remarquable de Betulia Liberata de Mozart, Christophe Rousset, grand spécialiste de la musique baroque, nous livre une anthologie de pièces pour clavecin d’Armand-Louis Couperin, petit cousin de François Couperin le grand.
Ce compositeur, moins connu que son illustre cousin, est donc issu d’une lignée de musiciens, lignée renforcée par son mariage avec la fille d’un célèbre facteur de clavecins. Tout semble donc réuni pour nous donner des pages élégantes à l’image du siècle de Louis le bien aimé.
Ce recueil s’ouvre par une brillante pièce – La Victoire – que suit une Allemande fort noble. Cette musique sait aussi être descriptive comme dans Les Cacqueteuses ou simplement délicate, voire délicieuse, dans les Menuets. La Blanchet, dédiée à son épouse, est brillante alors que L’Affiligée est toute de délicatesse, peut-être le somment de cet album.
Christophe Rousset aborde cette musique racée, élégante avec virtuosité, le toucher est tout aussi précis que subtil, les phrases amples, souvent volubiles.
Jouant un magnifique clavecin, trésor du mobilier national, Christophe Rousset nous donne un remarquable enregistrement d’un compositeur malheureusement oublié.
Marc Laborde
Publié le 06/11/2020 à 15:28, mis à jour le 12/01/2022 à 21:50.