Reflets solaires
Mélodies françaises de Bonnal, Chausson, Massenet…
Roselyne Martel Bonnal, soprano, Guillaume Latour, Anoulay Valentin violon, Juliana Laska violoncelle, Flore Merlin Piano, Julien Lo Pinto Alto. CD Calliope.
Le titre de ce disque-récital Reflets solaires, est d’abord un hommage à Ermend Bonnal, où d’autres compositeurs plus connus sont rattachés autour de la mélodie française.
On pourra émettre pour Roselyne Martel quelques réserves sur sa diction, un vibrato quelque peu généreux sur les fins de phrases (La Captive), quelques consonnes accentuées inutilement çà et là . Mais c’est un chant très généreux aux très belles couleurs. Le texte de certaines mélodies sont un peu doucereux (comme Chère nuit d’Alfred Bachelet), sa musique n’étant pas des plus captivante, on lui préfèrera nettement L’Elégie de Massenet, par exemple, pleine de nostalgie amère.
La musique de Ermend Bonnal (grand-père de l’interprète) est d’une écriture très qualitative et vaut le détour, dans un langage fauréen pour la pièce pour violon et piano sur le lac triste. Ses pièces présentées dans cet album sont très belles et d’un intérêt réel.
La chanson perpétuelle de Chausson arrangée pour quatuor à cordes et piano prend une dimension dramatique, qui sied très bien à cette musique. Saluons le très beau travail d’arrangement de ce disque.
Cet album se termine par le Soir de Charles Gounod, très belle mélodie où le compositeur excelle dans ce genre, le poème de Lamartine quelque peu ampoulé étant magnifié par la musique.
Un disque qui ose sortir des sentiers battus de la mélodie française, avec de belles découvertes (Ermend Bonnal), et de très belles transcriptions.
Michel Pertile
Le titre de ce disque-récital Reflets solaires, est d’abord un hommage à Ermend Bonnal, où d’autres compositeurs plus connus sont rattachés autour de la mélodie française.
On pourra émettre pour Roselyne Martel quelques réserves sur sa diction, un vibrato quelque peu généreux sur les fins de phrases (La Captive), quelques consonnes accentuées inutilement çà et là . Mais c’est un chant très généreux aux très belles couleurs. Le texte de certaines mélodies sont un peu doucereux (comme Chère nuit d’Alfred Bachelet), sa musique n’étant pas des plus captivante, on lui préfèrera nettement L’Elégie de Massenet, par exemple, pleine de nostalgie amère.
La musique de Ermend Bonnal (grand-père de l’interprète) est d’une écriture très qualitative et vaut le détour, dans un langage fauréen pour la pièce pour violon et piano sur le lac triste. Ses pièces présentées dans cet album sont très belles et d’un intérêt réel.
La chanson perpétuelle de Chausson arrangée pour quatuor à cordes et piano prend une dimension dramatique, qui sied très bien à cette musique. Saluons le très beau travail d’arrangement de ce disque.
Cet album se termine par le Soir de Charles Gounod, très belle mélodie où le compositeur excelle dans ce genre, le poème de Lamartine quelque peu ampoulé étant magnifié par la musique.
Un disque qui ose sortir des sentiers battus de la mélodie française, avec de belles découvertes (Ermend Bonnal), et de très belles transcriptions.
Michel Pertile
Publié le 16/07/2020 à 12:15, mis à jour le 12/01/2022 à 21:50.