Halle aux grains
> 26 juin
Tourbillons et tarentelle
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photographie par Marco Borggreve
Tugan Sokhiev, direction
Bertrand Chamayou, piano
Ce deuxième concert de reprise en pleine crise sanitaire a, de nouveau, tout pour nous complaire.
Tugan Sokhiev qui retrouve son orchestre le lance soudain dans un tourbillon mêlant songes et folie pour peindre cette fabuleuse ouverture que sont Les Hébrides de Félix Mendelssohn. On se croirait au cœur de la célèbre grotte de Fingal agitée par le flot ininterrompu de vagues successives heurtant parois et rochers, en somme au cœur d’un maelström sonore aussi imposant qu’inquiétant.
Bertrand Chamayou aborde le tout aussi célèbre concerto en sol de Maurice Ravel avec une souplesse, un allant et une intelligence de phrasés rares. Ici, tout coule de source, d’autant que l’accompagnement de Tugan Sokhiev privilégie un dialogue d’une grande pureté, faisant miroiter son orchestre de mille feux.
Enfin, la quatrième symphonie de Mendelssohn, où là encore l’Orchestre National du Capitole de Toulouse est rien moins que survolté, affiche, ce soir, une fraîcheur subtile et surtout, un souffle tonique qui ne peuvent que nous inviter à une danse infinie.
Jean-Félix Marquette
Bertrand Chamayou, piano
Ce deuxième concert de reprise en pleine crise sanitaire a, de nouveau, tout pour nous complaire.
Tugan Sokhiev qui retrouve son orchestre le lance soudain dans un tourbillon mêlant songes et folie pour peindre cette fabuleuse ouverture que sont Les Hébrides de Félix Mendelssohn. On se croirait au cœur de la célèbre grotte de Fingal agitée par le flot ininterrompu de vagues successives heurtant parois et rochers, en somme au cœur d’un maelström sonore aussi imposant qu’inquiétant.
Bertrand Chamayou aborde le tout aussi célèbre concerto en sol de Maurice Ravel avec une souplesse, un allant et une intelligence de phrasés rares. Ici, tout coule de source, d’autant que l’accompagnement de Tugan Sokhiev privilégie un dialogue d’une grande pureté, faisant miroiter son orchestre de mille feux.
Enfin, la quatrième symphonie de Mendelssohn, où là encore l’Orchestre National du Capitole de Toulouse est rien moins que survolté, affiche, ce soir, une fraîcheur subtile et surtout, un souffle tonique qui ne peuvent que nous inviter à une danse infinie.
Jean-Félix Marquette
Publié le 16/07/2020 à 11:53, mis à jour le 12/01/2022 à 21:50.