Mūza Rubackytė
Liszt, Schubert, Bartok
Mettis String Quartett, Lithuanian National Symphony Orchestra. CD Doron.
C’est avec un grand plaisir que nous retrouvons la pianiste virtuose et spécialiste de Franz Liszt: Mūza Rubackytė dans un programme live d’œuvres assez rarement interprétées au concert.
C’est avec une version pour piano et quatuor à cordes de Malédiction de Liszt que s’ouvre cet enregistrement. Nos interprètes y déploient une vraie fougue qui sublime cette musique tourmentée au romantisme échevelé. Le piano mène la danse et confère à l’ensemble une vraie force évocatrice.
La célèbre Wanderer Fantaisie de Schubert est donnée ici dans une transcription de Liszt pour piano et orchestre. Après une introduction fulgurante, l’adagio intériorisé apparaît comme magnifique avant un final en apothéose.
Avec le Concerto pour piano n°3 de Bartok, ultime partition du compositeur, nous changeons d’atmosphère et la virtuosité n’est plus la seule règle du jeu. Le premier mouvement donne à Mūza Rubackytė l’occasion de nous offrir une lecture très poétique qui se conclut en manière de point d’interrogation. Partition souvent sombre, parfois distanciée, piano et orchestre concluent l’œuvre avec vivacité.
Un enregistrement qui vaut par la rareté des œuvres et un piano flamboyant, ici fort bien accompagné.
Marc Laborde
C’est avec un grand plaisir que nous retrouvons la pianiste virtuose et spécialiste de Franz Liszt: Mūza Rubackytė dans un programme live d’œuvres assez rarement interprétées au concert.
C’est avec une version pour piano et quatuor à cordes de Malédiction de Liszt que s’ouvre cet enregistrement. Nos interprètes y déploient une vraie fougue qui sublime cette musique tourmentée au romantisme échevelé. Le piano mène la danse et confère à l’ensemble une vraie force évocatrice.
La célèbre Wanderer Fantaisie de Schubert est donnée ici dans une transcription de Liszt pour piano et orchestre. Après une introduction fulgurante, l’adagio intériorisé apparaît comme magnifique avant un final en apothéose.
Avec le Concerto pour piano n°3 de Bartok, ultime partition du compositeur, nous changeons d’atmosphère et la virtuosité n’est plus la seule règle du jeu. Le premier mouvement donne à Mūza Rubackytė l’occasion de nous offrir une lecture très poétique qui se conclut en manière de point d’interrogation. Partition souvent sombre, parfois distanciée, piano et orchestre concluent l’œuvre avec vivacité.
Un enregistrement qui vaut par la rareté des œuvres et un piano flamboyant, ici fort bien accompagné.
Marc Laborde
Publié le 30/03/2020 à 21:53, mis à jour le 12/01/2022 à 21:50.