L’Opéra du Roi Soleil
Watson, Les Ambassadeurs, Kossenko
Katherine Watson, Les Ambassadeurs, Alexis Kossenko. CD Aparte
Voici un enregistrement historiquement passionnant car il se veut être une anthologie des plus belles pages du Grand Siècle écrites pour les héroïnes «pathétiques». Nous entendons se succéder bien sûr Lully mais aussi son fils Louis, l’un des filleuls de Louis XIV, Campra, Marais et le remarquable Jean-Baptiste Stuck. Tout cela est séduisant mais manque un peu de cohérence dans l’organisation de l’enregistrement.
Katherine Watson est parfaitement rompue à ce style exigeant et sa ligne de chant est fort élégante, mais le phrasé est parfois imprécis. L’orchestre Les Ambassadeurs est d’une grande précision, là aussi: style juste et vivacité de l’interprétation. Il faut souligner le jeu des solistes flûtistes remarquables. Les Marches pour les Matelots de Marin Marais font mouche tout comme la Marche pour la cérémonie des Turcs du Bourgeois gentilhomme.
Nos interprètes ont une réelle affinité avec ces bijoux musicaux, ce récital s’achevant par un air de Polydore, l’absolu chef d’œuvre de Stuck, ici restitué dans toute sa grandeur, nous en aurions souhaité davantage.
Marc Laborde
Voici un enregistrement historiquement passionnant car il se veut être une anthologie des plus belles pages du Grand Siècle écrites pour les héroïnes «pathétiques». Nous entendons se succéder bien sûr Lully mais aussi son fils Louis, l’un des filleuls de Louis XIV, Campra, Marais et le remarquable Jean-Baptiste Stuck. Tout cela est séduisant mais manque un peu de cohérence dans l’organisation de l’enregistrement.
Katherine Watson est parfaitement rompue à ce style exigeant et sa ligne de chant est fort élégante, mais le phrasé est parfois imprécis. L’orchestre Les Ambassadeurs est d’une grande précision, là aussi: style juste et vivacité de l’interprétation. Il faut souligner le jeu des solistes flûtistes remarquables. Les Marches pour les Matelots de Marin Marais font mouche tout comme la Marche pour la cérémonie des Turcs du Bourgeois gentilhomme.
Nos interprètes ont une réelle affinité avec ces bijoux musicaux, ce récital s’achevant par un air de Polydore, l’absolu chef d’œuvre de Stuck, ici restitué dans toute sa grandeur, nous en aurions souhaité davantage.
Marc Laborde
Publié le 03/11/2019 à 18:38, mis à jour le 09/09/2021 à 19:45.