Gateways
Orchestre symphonique de Shangaï
Chen, Kreisler, Rachmaninov. Maxim Vengerov, Shanghai Symphony Orchestra, Long Yu. CD Deutsche Grammophon.
Cet enregistrement effectué au Shanghai Symphony Hall en septembre 2018 est une véritable carte de visite de l’Orchestre Symphonique de Shanghaï et de son chef Long Yu. Il se présente comme un concert idéal associant ouverture, concerto suivi d’un bis et d’une œuvre symphonique d’envergure. Tout d’abord, en guise d’ouverture, du compositeur franco-chinois Qigang Chen, Wu Xing (les Cinq Éléments) , suite en cinq mouvements: Eau, Bois, Feu, Terre et Métal où une musique imaginative se combine à la philosophie chinoise traditionnelle. Du même auteur, son concerto pour violon «La Joie de la souffrance» est confié à son créateur Maxim Vengerov. Le public toulousain avait eu la chance d’assister à sa création française avec le violoniste Chad Hoopes et, déjà, Long Yu à la tête de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse en juin 2018. Basé sur une mélodie chinoise ancienne, en dix parties enchaînées, le violon enchanteur de Maxim Vengerov chante une douce plainte à peine bousculée par d’orageuses vagues percussives dans un climat fortement expressionniste. Le Tambourin chinois de Fritz Kreisler, arrangé pour violon et orchestre par Clark McAlister, fait office de bis et met en valeur l’efficiente virtuosité de Maxim Vengerov. Enfin, Les Danses Symphoniques de Serge Rachmaninov, véritable concerto symphonique pour orchestre, permet à ce chef doué de mettre en valeur l’excellence de son brillant orchestre, qui dans cette remarquable interprétation, fait resplendir toutes les facettes de son art.
Jean-Félix Marquette
Cet enregistrement effectué au Shanghai Symphony Hall en septembre 2018 est une véritable carte de visite de l’Orchestre Symphonique de Shanghaï et de son chef Long Yu. Il se présente comme un concert idéal associant ouverture, concerto suivi d’un bis et d’une œuvre symphonique d’envergure. Tout d’abord, en guise d’ouverture, du compositeur franco-chinois Qigang Chen, Wu Xing (les Cinq Éléments) , suite en cinq mouvements: Eau, Bois, Feu, Terre et Métal où une musique imaginative se combine à la philosophie chinoise traditionnelle. Du même auteur, son concerto pour violon «La Joie de la souffrance» est confié à son créateur Maxim Vengerov. Le public toulousain avait eu la chance d’assister à sa création française avec le violoniste Chad Hoopes et, déjà, Long Yu à la tête de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse en juin 2018. Basé sur une mélodie chinoise ancienne, en dix parties enchaînées, le violon enchanteur de Maxim Vengerov chante une douce plainte à peine bousculée par d’orageuses vagues percussives dans un climat fortement expressionniste. Le Tambourin chinois de Fritz Kreisler, arrangé pour violon et orchestre par Clark McAlister, fait office de bis et met en valeur l’efficiente virtuosité de Maxim Vengerov. Enfin, Les Danses Symphoniques de Serge Rachmaninov, véritable concerto symphonique pour orchestre, permet à ce chef doué de mettre en valeur l’excellence de son brillant orchestre, qui dans cette remarquable interprétation, fait resplendir toutes les facettes de son art.
Jean-Félix Marquette
Publié le 15/09/2019 à 19:40, mis à jour le 09/09/2021 à 19:45.