Voglio Cantar
Emöke Barath – Il Pomo d’Oro – Francesco Corti
Voglio Cantar. Emöke Barath, Il Pomo d’Oro, Francesco Corti. CD Erato.
La jeune soprano hongroise Emöke Barath, dans son enregistrement Voglio Cantar, souhaite rendre un vibrant hommage à Barbara Strozzi, compositrice du XVIIe siècle. L’idée est fort louable et comporte un réel intérêt musicologique. Cependant, les œuvres ici choisies restent le plus souvent anecdotiques et montrent tout ce que doit B. Strozzi à Claudio Monteverdi. Seule le pétillant Amante loquace tire son épingle du jeu. Intéressant, le somptueux Lamento sur la mort du marquis de Cinq-Mars qui, outre un manifeste intérêt historique, témoigne de la personnalité complexe de Barbara Strozzi.
Le choix d’ajouter des pages de Francesco Cavalli est heureux, car il témoigne par contraste de la modernité de celui qui fût choisi par Mazarin pour écrire l’opéra destiné au mariage du futur Roi Soleil. Mais du choix du pâle Biagio Marini qui était célèbre comme violoniste mais moins comme compositeur, séduit moins…
E. Barath sert cette musique avec fougue et conviction, sa voix souple, brillante fait merveille dans ces pages aristocratiques. Parfaitement accompagnée par l’ensemble Il Pomo d’Oro, cet enregistrement précieux d’adresse à un public choisi.
Signalons aussi le livret fort bien documenté.
Marc Laborde
La jeune soprano hongroise Emöke Barath, dans son enregistrement Voglio Cantar, souhaite rendre un vibrant hommage à Barbara Strozzi, compositrice du XVIIe siècle. L’idée est fort louable et comporte un réel intérêt musicologique. Cependant, les œuvres ici choisies restent le plus souvent anecdotiques et montrent tout ce que doit B. Strozzi à Claudio Monteverdi. Seule le pétillant Amante loquace tire son épingle du jeu. Intéressant, le somptueux Lamento sur la mort du marquis de Cinq-Mars qui, outre un manifeste intérêt historique, témoigne de la personnalité complexe de Barbara Strozzi.
Le choix d’ajouter des pages de Francesco Cavalli est heureux, car il témoigne par contraste de la modernité de celui qui fût choisi par Mazarin pour écrire l’opéra destiné au mariage du futur Roi Soleil. Mais du choix du pâle Biagio Marini qui était célèbre comme violoniste mais moins comme compositeur, séduit moins…
E. Barath sert cette musique avec fougue et conviction, sa voix souple, brillante fait merveille dans ces pages aristocratiques. Parfaitement accompagnée par l’ensemble Il Pomo d’Oro, cet enregistrement précieux d’adresse à un public choisi.
Signalons aussi le livret fort bien documenté.
Marc Laborde
Publié le 03/03/2019 à 20:23, mis à jour le 09/09/2021 à 19:45.