Camille Pépin
Chamber Music
Camille Pépin: Chamber Music. CD NoMadMusic.
Jeune compositrice française de 28 ans, Camille Pépin, formée au Conservatoire national supérieur de musique de Paris et élève, notamment de Guillaume Connesson et Thierry Escaich, nous livre ici un florilège de sa musique de chambre. Chamber Music, dont le titre fait référence au recueil de poèmes éponyme de James Joyce, pour mezzo-soprano, cor, violoncelle, clarinette (s) , violon et piano met en musique ces dix-huit poèmes sur un fougueux entrelacs d’envolées lyriques à la pulsation inépuisable. Ce sont les dédicataires la mezzo-soprano Fiona McGown et l’Ensemble Polygones dirigé par Léo Margue qui font ici resplendir cette troublante symphonie de chambre pour voix et petit ensemble. Lyrae pour quatuor à cordes, harpe et percussions fait référence aux étoiles binaires à éclipses dont la luminosité est variable selon leurs mouvements; lumière et ombre se succèdent dans un ballet fiévreux et coloré. Toujours dirigé par Léo Margue, Raphaëlle Moreau et Louise Salmona aux violons, Léa Hennino à l’alto, Natacha Colmez-Collard au violoncelle, Anaëlle Tourret à la harpe et Thibault Lepri aux percussions mettent tout leur art pour animer cette danse stellaire. Indra pour violon et piano, composé en hommage à Lili Boulanger, se veut un portrait du dieu hindou de la guerre. Raphaëlle Moreau et la pianiste Célia Oneto Bensaïd ne négligent aucun artifice pour faire transparaître le véhément visage de cette divinité. Luna pour violon, violoncelle, cor, clarinette et piano, en trois mouvements, retrouve le caractère quasi-répétitif et pulsatile de la première pièce, et c’est encore l’Ensemble Polygones, soit Alexandre Collard au cor, Natacha Colmez-Collard au violoncelle, Carjez Gerretsen à la clarinette et Louise Salmona au violon, accompagnés par la pianiste Célia Oneto Bensaïd, qui dynamitent ce subtil jeu d’ombres et de lumière. Enfin, Kono-Hana pour violoncelle, inspirée par la déesse japonaise du cerisier, sonne comme de la musique traditionnelle japonaise et le violoncelle de Natacha Colmez-Collard prend des airs de shakuhachi (flûte de bambou) ou de shamisen (luth à long manche). Tous ces enregistrements effectués en avril 2018 au Studio de l’Orchestre national d’Île-de-France à Alfortville traduisent l’art très personnel de Camille Pépin. Retenez ce nom.
Jean-Félix Marquette
Jeune compositrice française de 28 ans, Camille Pépin, formée au Conservatoire national supérieur de musique de Paris et élève, notamment de Guillaume Connesson et Thierry Escaich, nous livre ici un florilège de sa musique de chambre. Chamber Music, dont le titre fait référence au recueil de poèmes éponyme de James Joyce, pour mezzo-soprano, cor, violoncelle, clarinette (s) , violon et piano met en musique ces dix-huit poèmes sur un fougueux entrelacs d’envolées lyriques à la pulsation inépuisable. Ce sont les dédicataires la mezzo-soprano Fiona McGown et l’Ensemble Polygones dirigé par Léo Margue qui font ici resplendir cette troublante symphonie de chambre pour voix et petit ensemble. Lyrae pour quatuor à cordes, harpe et percussions fait référence aux étoiles binaires à éclipses dont la luminosité est variable selon leurs mouvements; lumière et ombre se succèdent dans un ballet fiévreux et coloré. Toujours dirigé par Léo Margue, Raphaëlle Moreau et Louise Salmona aux violons, Léa Hennino à l’alto, Natacha Colmez-Collard au violoncelle, Anaëlle Tourret à la harpe et Thibault Lepri aux percussions mettent tout leur art pour animer cette danse stellaire. Indra pour violon et piano, composé en hommage à Lili Boulanger, se veut un portrait du dieu hindou de la guerre. Raphaëlle Moreau et la pianiste Célia Oneto Bensaïd ne négligent aucun artifice pour faire transparaître le véhément visage de cette divinité. Luna pour violon, violoncelle, cor, clarinette et piano, en trois mouvements, retrouve le caractère quasi-répétitif et pulsatile de la première pièce, et c’est encore l’Ensemble Polygones, soit Alexandre Collard au cor, Natacha Colmez-Collard au violoncelle, Carjez Gerretsen à la clarinette et Louise Salmona au violon, accompagnés par la pianiste Célia Oneto Bensaïd, qui dynamitent ce subtil jeu d’ombres et de lumière. Enfin, Kono-Hana pour violoncelle, inspirée par la déesse japonaise du cerisier, sonne comme de la musique traditionnelle japonaise et le violoncelle de Natacha Colmez-Collard prend des airs de shakuhachi (flûte de bambou) ou de shamisen (luth à long manche). Tous ces enregistrements effectués en avril 2018 au Studio de l’Orchestre national d’Île-de-France à Alfortville traduisent l’art très personnel de Camille Pépin. Retenez ce nom.
Jean-Félix Marquette
Publié le 17/02/2019 à 19:26, mis à jour le 06/02/2020 à 23:45.