Halle aux grains
> 12 janvier
Songes et Maléfices
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Adam Laloum, piano
Kahchun Wong, direction
Jeune chef singapourien, Kahchun Wong dirige la première symphonie de Gustav Mahler sans partition. Plaçant les premiers et seconds violons de part et d’autre de son pupitre, il nous offre une vision très intérieure de cet hymne à la vie. Les cuivres de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, chaleureux comme jamais, structurent un cadre rugueux mais magnifique qui enserre une douce confession trouble et impudique à l’image de l’écriture si inspirée de cet auteur. Cordes, percussions et petite harmonie ne sont pas en reste et exposent une chaude puissance et, surtout une énergie vitale qui semble inépuisable, et nous, public extatique, avons le sentiment de vivre une belle aventure. En première partie, Adam Laloum, aux doigts précis et à l’âme poète, délivre, dans le concerto pour piano n°21 de Wolfgang Amadeus Mozart, un sommet d’intensité aussi poignante que ravageuse. Proche d’une perfection plastique et formelle, il dessine un Mozart aussi noble que galant qui jamais ne perd le don du chant et le sens du sourire. Kahchun Wong le suit dans cette démarche et lui oppose un accompagnement aussi soigné qu’attentif. Très applaudi ce soliste rare ne nous quitte qu’après nous avoir encore enchantés avec deux bis aussi sensuels que profonds: un Moment musical de Schubert et un Intermezzo de Brahms.
Jean-Félix Marquette
Kahchun Wong, direction
Jeune chef singapourien, Kahchun Wong dirige la première symphonie de Gustav Mahler sans partition. Plaçant les premiers et seconds violons de part et d’autre de son pupitre, il nous offre une vision très intérieure de cet hymne à la vie. Les cuivres de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, chaleureux comme jamais, structurent un cadre rugueux mais magnifique qui enserre une douce confession trouble et impudique à l’image de l’écriture si inspirée de cet auteur. Cordes, percussions et petite harmonie ne sont pas en reste et exposent une chaude puissance et, surtout une énergie vitale qui semble inépuisable, et nous, public extatique, avons le sentiment de vivre une belle aventure. En première partie, Adam Laloum, aux doigts précis et à l’âme poète, délivre, dans le concerto pour piano n°21 de Wolfgang Amadeus Mozart, un sommet d’intensité aussi poignante que ravageuse. Proche d’une perfection plastique et formelle, il dessine un Mozart aussi noble que galant qui jamais ne perd le don du chant et le sens du sourire. Kahchun Wong le suit dans cette démarche et lui oppose un accompagnement aussi soigné qu’attentif. Très applaudi ce soliste rare ne nous quitte qu’après nous avoir encore enchantés avec deux bis aussi sensuels que profonds: un Moment musical de Schubert et un Intermezzo de Brahms.
Jean-Félix Marquette
Publié le 23/01/2019 à 19:38, mis à jour le 06/02/2020 à 23:45.