Clément Geoffroy
Johann Adam Reincken : Toccatas, Partitas et Suites
Johann Adam Reincken: Toccatas, Partitas et Suites. Clément Geoffroy, clavecin. CD Encelade.
Après un enregistrement remarqué des pièces pour clavecin de Jean-François Dandrieu dont Utmisol s’est fait l’écho, Encelade récidive avec un nouvel opus dédié à Reincken.
Excellente initiative que de remettre au goût du jour ces compositeurs oubliés dont la littérature pour clavier est le plus souvent remarquable.
De J. A. Reincken, nous savons peu de choses, il semble avoir vécu un siècle… et fut un ami du grand Buxtehude et admiré par le Cantor lui-même.
Clément Geoffroy dont les affinités avec cette musique s’imposent ici, joue un clavecin étincelant tout comme son jeu d’une grande virtuosité notamment dans la Fugue en sol mineur.
Ce récital s’ouvre avec une fastueuse Toccata, suivie par un Ballet dont l’écriture dépasse le seul aspect décoratif, ce qu’illustre parfaitement l’Allemande de la Suite en la mineur, toute de majesté, comme si l’écriture de Reincken devenait réflexive.
C’est avec une Gigue particulièrement festive que s’achève la Suite en do majeur qui annonce ce coquin et si humoristique Rossignol Hollandais !
Un enregistrement lumineux.
Marc Laborde
Après un enregistrement remarqué des pièces pour clavecin de Jean-François Dandrieu dont Utmisol s’est fait l’écho, Encelade récidive avec un nouvel opus dédié à Reincken.
Excellente initiative que de remettre au goût du jour ces compositeurs oubliés dont la littérature pour clavier est le plus souvent remarquable.
De J. A. Reincken, nous savons peu de choses, il semble avoir vécu un siècle… et fut un ami du grand Buxtehude et admiré par le Cantor lui-même.
Clément Geoffroy dont les affinités avec cette musique s’imposent ici, joue un clavecin étincelant tout comme son jeu d’une grande virtuosité notamment dans la Fugue en sol mineur.
Ce récital s’ouvre avec une fastueuse Toccata, suivie par un Ballet dont l’écriture dépasse le seul aspect décoratif, ce qu’illustre parfaitement l’Allemande de la Suite en la mineur, toute de majesté, comme si l’écriture de Reincken devenait réflexive.
C’est avec une Gigue particulièrement festive que s’achève la Suite en do majeur qui annonce ce coquin et si humoristique Rossignol Hollandais !
Un enregistrement lumineux.
Marc Laborde
Publié le 21/10/2018 à 21:54, mis à jour le 07/10/2019 à 07:00.