Halle aux grains
> 28 novembre
Il Giardino armonico
Grands interprètes
Photo Giovanni Antonini : Paolo Morello - Viktoria Mullova : Max Pucciariello
Viktoria Mullova
Giovanni Antonini, direction
Un programme alléchant mais qui ne tient pas complètement ses promesses. Si la violoniste nous offre une très belle interprétation du concerto de Jean-Sébastien Bach et de celui de Vivaldi, dit Il Grosso Mogul, le reste du programme est un peu terne. Comme nous avons déjà eu l’occasion de l’écrire, toutes les œuvres du XVIIè et du XVIIIè siècle, même de compositeurs connus, ne méritent pas d’être exhumées et un certain ennui ressort parfois justifiant l’oubli! Ainsi pour le concerto de Michele Mascitti et même celui de Jean-Marie Leclair, encore que le talent de Viktoria Mullova rachète cela. S’y s’ajoute la pétition de principe de jouer debout pour «faire solistes», il y en avait une, les autres étaient loin derrière, c’est donc un peu ridicule parce qu’affecté et cela n’ajoute rien sinon à la fatigue des interprètes.
Enfin, la direction de Giovanni Antonini m’a déçue par son excès de gesticulation inutile pour des œuvres qui demandent subtilité et réserve. D’ailleurs le chef devenu flûtiste convainc sans réserve notamment grâce à sa sobriété et un jeu tout en finesse dans La Tempesta di Mare de Vivaldi. Quelques réajustements devraient suffire pour devenir pleinement pertinent.
Danielle Anex-Cabanis
Giovanni Antonini, direction
Un programme alléchant mais qui ne tient pas complètement ses promesses. Si la violoniste nous offre une très belle interprétation du concerto de Jean-Sébastien Bach et de celui de Vivaldi, dit Il Grosso Mogul, le reste du programme est un peu terne. Comme nous avons déjà eu l’occasion de l’écrire, toutes les œuvres du XVIIè et du XVIIIè siècle, même de compositeurs connus, ne méritent pas d’être exhumées et un certain ennui ressort parfois justifiant l’oubli! Ainsi pour le concerto de Michele Mascitti et même celui de Jean-Marie Leclair, encore que le talent de Viktoria Mullova rachète cela. S’y s’ajoute la pétition de principe de jouer debout pour «faire solistes», il y en avait une, les autres étaient loin derrière, c’est donc un peu ridicule parce qu’affecté et cela n’ajoute rien sinon à la fatigue des interprètes.
Enfin, la direction de Giovanni Antonini m’a déçue par son excès de gesticulation inutile pour des œuvres qui demandent subtilité et réserve. D’ailleurs le chef devenu flûtiste convainc sans réserve notamment grâce à sa sobriété et un jeu tout en finesse dans La Tempesta di Mare de Vivaldi. Quelques réajustements devraient suffire pour devenir pleinement pertinent.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 08/12/2011 à 08:53, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.